Synopsis
La Vie est une goutte suspendue débute comme un simple portrait. Celui d’un homme solitaire et isolé, en marge de la société. Un retraité de 57 ans au début du tournage, ancien professeur de philosophie, célibataire et malade. Son nom : Christian de Rabaudy. Un homme en apparence ordinaire, mais qui a retenu l’attention d’Hormuz Kéy. Cet universitaire d’origine iranienne, qui enseigne le cinéma en banlieue parisienne (après avoir publié une thèse, écrit des pièces de théâtre et réalisé quelques films), a rencontré Christian lorsqu’il cherchait quelqu’un pour corriger la version française d’un de ses textes. Une rencontre qui a scellé une amitié, et provoqué chez Kéy le désir de filmer son interlocuteur. Pourquoi donc ? D’où vient sa fascination pour cet homme dramatiquement maigre, aux gestes lents, borgne, enfermé dans ses monologues ?
© LES FICHES DU CINEMA 2007
