Synopsis
Dans son village du pays de Caux, Félicité a rencontré Théodore. Elle en est follement amoureuse... Il la délaisse. Elle devient la bonne de Mathilde Aubain, jeune veuve inconsolable, dont elle devra s’occuper des deux jeunes enfants. Très vite, Mme Aubain lui interdit ses manifestations de tendresse envers la petite Clémence. Félicité a rencontré Dieu en entrant par hasard à l’église : dès lors, une foi aussi intense que naïve ne la quittera plus. En protégeant Clémence, Paul et leur mère d’un taureau furieux, elle se tord le pied : Mme Aubain n’appellera pas le médecin, Félicité boitera toujours. Les années passent. Mme Aubain s’autorise une liaison, dont elle a très vite honte, avec Frédéric, le professeur de violoncelle. Félicité refuse le mariage que lui propose Liébard, le fermier. Elle a retrouvé par hasard son neveu Victor, qui vient souvent la voir. Paul part en internat, puis Clémence en pension chez les religieuses, où elle dépérit. Elle y meurt... Mme Aubain réalise alors combien sa froideur fut dévastatrice : les deux femmes se rapprochent. Paul s’est encanaillé. Victor, devenu matelot, meurt dans un naufrage. Félicité s’égare peu à peu, devient sourde, reportant son amour sur un perroquet. Mme Aubain disparaît bientôt : un suicide, probablement. Le perroquet ne survit pas au froid. Lorsque Félicité s’éteint à son tour, seule, un grand perroquet s’envole...
© LES FICHES DU CINEMA 2008