Tabarly (2007) Pierre Marcel

Pays de productionFrance
Sortie en France11 juin 2008
DistributeurPathé Distribution (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurPierre Marcel
Société de production INA - Institut National de l'Audiovisuel
Coproduction Galatée Films (Paris)
ProducteurJacques Perrin
ProducteurNicolas Dumont
Distributeur d'origine Pathé Distribution
MixeurWilliam Flageollet
Compositeur de la musique originaleYann Tiersen
MonteurStratos Gabrielidis

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

En juin 1998, Éric Tabarly disparaissait en mer à bord du Pen Duick I, à l’âge de 66 ans. Aujourd’hui, il reprend la parole pour évoquer sa jeunesse, ses victoires, son parcours étonnant. Tabarly présente en effet l’avantage d’être constitué principalement d’archives, images et sons à travers lesquels le navigateur s’exprime lui-même sur sa carrière. En construisant son documentaire uniquement à partir de ces images d’archives, Pierre Marcel évite de tomber dans le piège d’une succession d’interviews de ses proches et collaborateurs qui, réalisées après la mort d’Éric Tabarly, auraient pu se révéler trop hagiographiques. Cependant, son documentaire n’en rend pas moins un hommage total et assumé au navigateur qui a fait connaître au public français les courses en solitaire. On comprend aisément pourquoi Jacques Perrin s’est intéressé à ce projet, qui décrit une "symbiose parfaite entre un homme, un bateau et la mer", et met en avant une vision de l’humanité et de la nature très cohérente avec ses productions précédentes. S’il n’a jamais eu l’occasion de connaître Tabarly, Pierre Marcel s’est imprégné du personnage, en lisant ses livres et, surtout, en naviguant sur ses Pen Duick. Il réussit à nous toucher en dressant le portrait d’un homme humble, discret, timidement sympathique, qui présente un caractère sensible, mais se montre pourtant toujours déterminé et courageux. On entrevoit ces deux facettes d’Éric Tabarly, même s’il reste finalement toujours très secret. Face aux journalistes, on le sent mal à l’aise, gêné par l’attraction médiatique dont il fait l’objet. Il avoue d’ailleurs, lors d’une émission télévisée, qu’il ne supporte pas les questions qu’on lui pose. Sur son bateau, en revanche, il est décidé, directif, mais rit volontiers avec son équipage. Grâce à ses recherches documentaires, Pierre Marcel parvient à nous faire revivre la vie quotidienne du navigateur, le suspense des courses au grand large, les tempêtes, les accidents. Il n’utilise qu’à deux reprises le procédé un peu maladroit de la reconstitution. Le réalisateur retrace aussi l’histoire des Pen Duick, les différents bateaux d’Éric Tabarly. Car, plus que la mer, ce sont les bateaux que le navigateur aime profondément. Même les néophytes pourront comprendre l’attachement de Tabarly au Pen Duick I, acheté par son père en 1938, qu’il a restauré tout au long de sa vie, selon ses moyens. Ils arriveront même à s’y retrouver dans les différents progrès techniques apportés aux modèles successifs ! Enfin, la musique de Yann Tiersen accompagne avec charme ce premier film étonnamment posé, simple, pudique et sans prétention, à l’image de son personnage principal. Toutefois, il faut savoir que ce documentaire risque de ne présenter un réel intérêt que pour les admirateurs du navigateur ou les amoureux du grand large...
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