Sonic mirror (2005) Mika Kaurismäki

Sonic mirror

Pays de productionSuisse ; Finlande ; Allemagne
Sortie en France02 juillet 2008
Procédé image35 mm - Couleur
Durée79 mn
DistributeurFilms du Paradoxe (Les) (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMika Kaurismäki
Société de production Marco Forster Productions (Vevey)
Société de production Doc Productions GmbH (Zürich)
Société de production Marianna Films Oy (Helsinki)
Société de production Uwe Dresch Films (Köln)
ProducteurMarco Forster
ProducteurRose-Marie Schneider
ProducteurMika Kaurismäki
ProducteurUwe Dresch
Distributeur d'origine Les Films du Paradoxe
Directeur de la photographieJacques Cheuiche
Compositeur de la musique originaleBilly Cobham
MonteurOli Weiss

générique artistique

Billy Cobham(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Si vous n’aimez pas la musique, il faut vous faire soigner, et le meilleur moyen est d’aller voir ce film ! En revanche si vous aimez la musique, alors Sonic Mirror, le dernier opus de Mika Kaurismäki (oui, oui, le frère de l’autre), devrait vous apporter un vrai grand moment de plaisir ! Le film s’articule autour de la figure de Billy Cobham. Batteur depuis l’enfance, il est diplômé de la High School of Music and Art de New York. Entre 1965 et 1968, il joue dans une fanfare militaire. Démobilisé, il rejoint pendant un an le groupe du pianiste Horace Silver. Par la suite, il va jouer avec les frères Brecker et s’intéresser au Jazz Fusion, qui mélange des rythmes de jazz, de rock and roll et de funk. Il part en tournée avec Miles Davis. En 1971, il fonde avec lui et John McLaughlin le Mahavishnu Orchestra. En mai 1973, alors qu’il joue toujours avec le Mahavishnu, Billy Cobham enregistre son premier album solo. Il s’agit donc, comme on s’en doute, d’un batteur remarquable. Mais il s’agit aussi, comme on le découvre grâce au film, d’un homme remarquable, tant par sa personnalité que par son humilité. Ses ancêtres sont venus d’Afrique, et lui n’a pas perdu le lien avec la culture des Yoruba, une population originaire du Bénin et du Nigéria pour qui la musique est le moyen de communication avec les dieux. Pour Billy Cobham, la musique est à la base de toute communication. Afin de définir le projet de ce film sur Cobham, Kaurismäki explique que "l’idée était de faire un film sur ses projets musicaux plutôt qu’un portrait personnel, de montrer que le rythme est l’un des éléments de base de la vie humaine". C’est ainsi qu’il a eu l’idée de montrer un mélange de musiques et de situations très différentes : un big band finnois, des rythmes afro-brésiliens dans un quartier pauvre et la musique comme outil thérapeutique dans une structure pour autistes. Ce mélange a priori étonnant fonctionne admirablement bien et réussit parfaitement à montrer la musique comme langage universel. En outre, l’approche cinématographique de Kaurismäki est différente selon les structures musicales : classique avec l’Espoo Big Band ou plus proche du «cinéma vérité»lorsqu’il doit improviser avec les enfants du Debalê Malê du Brésil. Quant aux séquences avec les jeunes autistes, les plus émouvantes, il déclare à leur propos : «"e tournage avec les autistes... était en fait une expérience, et nous ne savions pas à quoi nous attendre. Nous nous en sommes complètement remis à eux et à leur coopération". Il faudrait encore parler de ce qu’est la musique pour Kaurismäki et de sa manière de la filmer, du travail sur le son et le montage. En tous les cas Sonic Mirror est un plaisir à ne pas manquer. Vivement le film de Kaurismäki sur le tango finlandais !
© LES FICHES DU CINEMA 2008
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 20 avril 2005
Fin : 03 décembre 2005