Synopsis
Octobre 1980. Coluche triomphe chaque soir au Gymnase. Giscard annonce sa candidature aux présidentielles de 1981. Pour rire, Coluche annonce qu’il en fait de même. Cela ne passe pas inaperçu. Gauchistes, écologistes, homosexuels, commerçants en colère, chômeurs : toutes les minorités le contactent. Il pourrait être leur porte-voix. L’imprésario de Coluche organise une campagne qui devient très médiatique, mais il lui faut 500 signatures d’élus. Le comique se prête volontiers aux séances photos provocantes du professeur Choron et s’éclate avec ses potes, motards et fêtards... Sa femme, Véronique, supporte de moins en moins cette vie, et craque face à des menaces proférées dans des lettres anonymes. Puis René, un régisseur, est assassiné. Rue Gazan, Coluche bénéficie d’une protection policière. Véronique le quitte. Les pressions politiques commencent à se faire ressentir, entraînant le boycott des télés et des signatures (seulement onze !). Malgré tout, les sondages montent jusqu’à 16 % d’intention de votes, ce qui rend Coluche déterminé alors même que tout le monde l’abandonne et qu’Attali, émissaire de Mitterrand, lui demande de se désister pour ne pas gâcher les chances de la gauche. Les conférences de presse deviennent pathétiques. Le 16 mars, Coluche commence une "grève de la faim" tout en continuant son show au Gymnase. Peu après, il est hospitalisé et, amer, abandonne la mascarade. Le soir du 10 mai, il fête l’élection de Mitterrand rue de Solferino.
© LES FICHES DU CINEMA 2008
