Religulous (2008) Larry Charles

Religolo

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France21 janvier 2009
Procédé image35 mm - Couleur
Durée101 mn
DistributeurMetropolitan Filmexport (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurLarry Charles
Assistant réalisateurCharlie Siskel
Assistant réalisateurDale Stern
Société de production Thousand Words
ProducteurJonah Smith
ProducteurPalmer West
ProducteurBill Maher
Producteur associéLisa Rudin
Producteur associéAlex Lambrinidis
Producteur déléguéKevin O'Donnell
Producteur exécutifCharlie Siskel
Producteur exécutifJesse Johnston
Distributeur d'origine Metropolitan FilmExport (Paris)
Directeur de la photographieAnthony Hardwick
CadreurAnthony Hardwick
CadreurMark Schwartzbard
Ingénieur du sonScott Harber
MonteurJeff Groth
MonteurChristian Kinnard
MonteurJeffrey M. Werner

générique artistique

Bill Maher(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Bill Maher, responsable des émissions de télévision américaine Politically Incorrect et Real Time, a bâti sa réputation d’amuseur public en fustigeant régulièrement les croyances et les pratiques religieuses. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire de ses badineries un documentaire sous la houlette de Larry Charles, le réalisateur du désormais populaire Borat, l’animateur a sauté sur l’occasion. Fils d’une mère juive et d’un père catholique peu pratiquants, il se pose a priori comme l’incarnation du bon sens. Grâce à ses souvenirs de catéchisme et à une compilation de tubes des années 1980, notre troubadour s’en est donc allé de par le monde rencontrer les ardents défenseurs des religions monothéistes en leur posant tout un florilège de questions aussi subtiles que : "comment croire en Dieu si on ne l’a jamais vu ?" ou encore "comment sait-on que Marie était vierge ?", etc. De la grande théologie donc, qui permet à Maher de prêcher avant tout les convertis : les agnostiques et les athées, qui ont visiblement bien raison de ne pas prendre toutes ces histoires abracadabrantesques au sérieux ! En guise de caution morale, Maher interroge sa mère et sa soeur (dans l’église de leur enfance !) sur les carences de son éducation religieuse. Il faut reconnaître à l’animateur le soin délicat qu’il a pris pour sélectionner les différents représentants avec lesquels il s’entretient, tous des spécimens de "l’autre bord" très pittoresques, qui offrent (malgré eux !) des séquences de franche rigolade. Car, si on est souvent agacé par les pitreries un peu égocentriques de Maher, ses interlocuteurs ne sont pas en reste, loin de là. En voyage à Jérusalem, Maher affronte un Juif intégriste aux tendances meurtrières, des ingénieurs juifs qui mettent au point d’invraisemblables machines pour contourner les interdits du shabbat (ces derniers expliquent, sereinement, qu’appuyer sur un bouton est passible de la peine de mort), s’entretient avec le responsable de la mosquée Al-Aqsa, pas très au fait de son propre règlement... Notre reporter fait un petit détour par le Vatican et la campagne londonienne, puis se repose dans un coffee shop d’Amsterdam, où un illuminé a fondé sa propre religion. Mais c’est aux États-Unis que Maher est le plus en verve. Après avoir rencontré des mormons "dé-convertis", Maher interroge un pasteur persuadé que Jésus s’habillait comme une publicité pour Dolce & Gabbana, avec chaussures en lézard ("Jésus n’était pas pauvre parce que les rois mages lui avaient apporté de l’or, et il était très élégant, il portait du lin d’une étoffe très fine !")... En guise d’apothéose, la visite du musée créationniste d’Orlando - avec explications pseudo-scientifiques et reconstitutions du chemin de croix, avant que le portable de Jésus ne sonne - valent le détour. Mais la conclusion inutilement alarmiste du documentaire risque cependant de déstabiliser même les plus anticléricaux...
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