I am because we are (2008) Nathan Rissman

I am because we are

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France25 mars 2009
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurNathan Rissman
Scénariste Madonna
Société de production Semtex Films (London)
Producteur Madonna
Distributeur d'origine La Fabrique de Films (Paris)
Directeur de la photographieKristen Ashburn

générique artistique

Madonna(dans son propre rôle / la voix de la narratrice)
Desmond Tutu(dans son propre rôle)
Bill Clinton(dans son propre rôle)
Jeffrey Sachs(dans son propre rôle)
Paul Farmer(dans son propre rôle)
Mathews A.P. Chikaonda
Eric Borgstein
Joyce Banda
Callista Chapola-Chimombo
Heath Grant
Victoria Keelan

Bibliographie

Synopsis

Le Malawi, encadré par le Mozambique, la Tanzanie et la Zambie, a obtenu, sans heurts, son indépendance de l’Empire britannique en juillet 1964. En 1966, Hastings Kamuzu Banda est nommé Président. Il le restera jusqu’en 1994, instaurant un régime des plus autoritaires : la presse est muselée, les opposants emprisonnés. Le pays se replie sur lui-même, et seules filtrent les informations officielles fournies par la dictature : tout va bien... Or, comme la majorité des autres pays africains, le Malawi est frappé de plein fouet par l’épidémie de sida. Lorsque la dictature cède enfin la place à une démocratie, il est déjà trop tard pour endiguer le fléau : toute une génération de parents a été contaminée. La maladie a fait son oeuvre, et on en arrive au désastre que doit désormais surmonter le pays : près d’un million d’enfants (sur une population de 12 millions d’habitants) sont orphelins. Beaucoup sont malades (du sida, mais aussi de malnutrition, du paludisme...) et sont trop souvent livrés à eux-mêmes. C’est alors qu’entre en scène une star planétaire : Madonna. Contactée par Victoria Keelan, responsable d’une ONG (NOVOC) et directrice d’un orphelinat, l’artiste, visiblement touchée par le sort des enfants, est partie à la rencontre du peuple malawite, accompagnée par Nathan Rissman, un proche collaborateur de la star, devenu réalisateur. Si les premières minutes du film font craindre la catastrophe (l’arrivée très médiatisée de Madonna au Malawi dans un montage "clipesque"), I Am Because We Are se recentre très vite sur son objectif : expliquer, de la manière la plus accessible possible, quelle est la situation de ce pays oublié par la communauté internationale, et réfléchir aux solutions possibles pour venir en aide à toute une génération d’enfants menacés. Car ces derniers sont les plus grandes victimes de l’effondrement économique de leur pays. La star se met intelligemment en retrait, consciente que sa popularité doit être utilisée avec parcimonie. Sa voix sert alors de lien entre les différentes séquences du film, conçues comme de petites vignettes, permettant chacune de faire découvrir au spectateur un aspect du Malawi : son histoire, les raisons de la pandémie de sida, la situation des orphelins, la pauvreté et le chômage, les obstacles aux soins, la complexité des traditions... Les intervenants se multiplient, donnant leur opinion dans leur domaine de compétence (économie, éducation, santé), mais les interviews se font de plus en plus courtes, comme dans ces "docu-chocs" conçus pour la télévision américaine. Il est vrai que la liste des thèmes à traiter est bien longue, et que le film a beaucoup de choses à raconter... en trop peu de temps. L’essentiel pour Rissman et Madonna est donc de sensibiliser à tout prix le public occidental, quitte à faire des concessions et à ne pas être aussi exhaustif qu’il le faudrait. Cependant, pour peu qu’on se laisse séduire par son approche aussi naïve que revendicatrice (et un brin trop esthétisante), I Am Because We Are remplit son contrat.
© LES FICHES DU CINEMA 2009
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