Jas sum od Titov Veles (2007) Teona Strugar Mitevska

Je suis de Titov Veles

Pays de productionMacédoine ; Slovénie ; Belgique ; France
Sortie en France25 mars 2009
Durée102 mn
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Générique technique

RéalisateurTeona Strugar Mitevska
Assistant réalisateurAli Cherkaoui
Société de production Sisters and Brother Mitevski Production (Skopje, Macédoine)
Coproduction Silkroad Production (Paris)
Coproduction Vertigo Film (Ljubljana, Slovénie)
Coproduction Entre Chien et Loup (Bruxelles)
Coproduction Climax Films (Bruxelles)
Distributeur d'origine Silkroad Production (Paris)
Directeur de la photographieVirginie Saint-Martin
Ingénieur du sonDana Farzanehpour
MixeurThomas Gauder
Compositeur de la musique originaleOlivier Samouillan
Directeur artistiqueOlivier Meidinger
Directeur artistiqueVuk Mitevski
CostumierMonika Lorber
MaquilleurMojca Gorogranc
MonteurJacques Witta

générique artistique

Labina Mitevska(Afrodita)
Ana Kostovska(Sapho)
Nikolina Kujaca(Slavica)
Xhevdet Jashari(Aco)
Peter Musevski(Victor)

Bibliographie

Synopsis

En Macédoine, trois soeurs, jeunes encore, Slavica, Sapho et Afrodita vivent sous le même toit, dans la maison familiale, à Titov Veles. Leur mère a quitté voilà longtemps le foyer familial, leur père en est mort peu à peu de chagrin, souvenir qui les fait encore terriblement souffrir. Maintenant que Tito est mort, la petite ville s’appelle tout simplement Veles. Terne, moribonde et polluée, elle s’organise tristement autour d’une usine de plomb issue de l’ère glorieuse du communisme et qui tue, par ses rejets, méthodiquement et précocement, ceux qu’elle entend faire vivre. Slavica, 35 ans, la pulpeuse soeur aînée, y travaille depuis neuf ans, et cherche à la fois à se marier et à décrocher de la drogue à vains renforts de méthadone que l’hôpital local lui fournit. Elle entame une liaison avec un nouveau riche vulgaire et pathétique. La cadette, Sapho, séductrice lassée et désabusée, passe d’un homme à l’autre au gré de son humeur et en cherche un qui l’aiderait à quitter son pays pour la Grèce où, croit-elle, l’attend la vraie vie. Enfin, Afrodita préfère s’évader, par la rêverie permanente, d’un mutisme qu’elle porte depuis sa naissance alors que, paradoxalement, elle est la narratrice de cette histoire. Seul point commun : elles désirent chacune partir de ce décor délabré qu’elles essayent de fuir à leur façon, sans y jamais parvenir.
© LES FICHES DU CINEMA 2009
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