La Teta asustada (2008) Claudia Llosa

Fausta, la teta asustada

Pays de productionEspagne ; Pérou
Sortie en France17 juin 2009
Procédé image35 mm - Couleur
Durée95 mn
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Générique technique

RéalisateurClaudia Llosa
ScénaristeClaudia Llosa
Société de production Wanda Visión (Pozuelo de Alarcón ; Madrid)
Société de production Oberón Cinematográfica (Barcelone)
Société de production Vela Producciones (Lima)
Directeur de productionDelia García
Distributeur d'origine Jour2Fête (Paris)
Directeur de la photographieNatasha Braier
Ingénieur du sonEdgard Lostanau
Compositeur de la musique originaleSelma Mutal
MonteurFrank Gutierrez

générique artistique

Magaly Solier(Fausta)
Marino Ballón(Tio Lucido)
Susi Sánchez(Aida)
Efraín Solís(Noé)
Antolín Prieto

Bibliographie

Synopsis

Quelques minutes avant de voir s’éteindre sa mère, Fausta, une jeune Péruvienne, chantonne a capella une mélopée en langue quechua. De sa mère, violée dans sa jeunesse alors qu’elle était enceinte, elle hérite d’un syndrome, "la teta asustada", maladie née d’un traumatisme et transmise, dit-on, par le lait maternel ou "lait de la douleur". Sauvageonne introvertie, rongée de l’intérieur à l’idée d’être forcée à son tour, Fausta s’est logé un tubercule dans le vagin, lequel, ayant commencé à germer, est à l’origine de ses douleurs et de ses évanouissements. Examinée par un médecin, elle refuse de retirer ce qui, à ses yeux, la protège de l’épreuve qu’a connue sa mère. Son oncle, qui l’héberge, ne peut pas financer les obsèques car Fausta veut enterrer sa mère dans son village d’origine. Pendant que se préparent les festivités du mariage de sa cousine, Fausta entre au service d’une célèbre concertiste en panne d’inspiration. Laquelle découvre avec curiosité les chants quechua que Fausta fredonne en travaillant. Enfin, le mariage est célébré, la fête bat son plein. Après s’être secrètement approprié les mélodies de Fausta, sa patronne retrouve l’inspiration et donne un concert. Fausta se sent trahie et part enterrer sa mère. Puis, apaisée, parvenue à surmonter sa peur, elle décide enfin de se faire enlever le tubercule.
© LES FICHES DU CINEMA 2009
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