Synopsis
Avril 1994 à Kigali. Le génocide rwandais éclate. Un couple de coopérants belges et leurs enfants sont évacués. Avant de partir, ils cachent Jacqueline, la nourrice tutsi des enfants, dans un faux plafond. Plusieurs jours durant, immobile, terrorisée, Jacqueline entend les échos des massacres et des pillages. Quand le silence se fait, elle brave le danger pour regagner son village où elle découvre les cadavres de ses deux enfants. Chassée, elle fuit dans les bois d’où elle observe l’enlèvement des petits corps. Elle s’enfonce dans la forêt, court, tombe, se cache des "coupeurs". Au bord d’un lac, elle découvre un homme blessé, inconscient. Elle hésite, puis le soigne avec son urine et des feuilles. Ils se terrent dans la boue. Peu à peu, l’homme se rétablit et parle. Jacqueline est devenue muette. Ils s’installent sous les arbres au bord d’un ruisseau, se nourrissent de baies et de maigres proies. Un jour, Jacqueline est surprise par un "coupeur", qui la regarde s’engloutir dans la vase où elle s’est réfugiée. Son compagnon surgit et tue le Hutu, dont Jacqueline jette la machette dans l’étang. Le soir, elle l’écoute se raconter. Puis, ils font l’amour. Jacqueline semble s’animer, mais quand son compagnon va rechercher la machette, elle manque de le tuer. Puis elle s’enfuit avec l’arme vers son village. Il la voit de loin s’avancer vers les maisons, puis s’écrouler. Les villageois l’entourent en discutant.
© LES FICHES DU CINEMA 2009
