Bébés (2009) Thomas Balmès

Pays de productionFrance
Sortie en France16 juin 2010
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurThomas Balmès
Assistant réalisateurJill Coulon
Auteur de l'oeuvre originaleAlain Chabatd'après une idée originale
AdaptateurThomas Balmès
Société de production Chez Wam (Paris)
Société de production TBC Productions
Producteur déléguéAlain Chabat
Producteur déléguéAmandine Billot
Producteur déléguéChristine Rouxel
Producteur exécutifAlain Chabat
Producteur exécutifAmandine Billot
Producteur exécutifChristine Rouxel
Producteur exécutifThomas Balmès
Producteur exécutifJill Coulon
Directeur de productionMartin Jaubert
Distributeur d'origine StudioCanal Distribution
MixeurThierry Lebon
Compositeur de la musique originaleBruno Coulais
MonteurCraig Mackay
MonteurReynald Bertrand

générique artistique

Ponijao(dans son propre rôle)
Tarererua(dans son propre rôle, la mère de Ponijao)
Hindere(dans son propre rôle, le père de Ponijao)
Mari(dans son propre rôle)
Seiko(dans son propre rôle, la mère de Mari)
Fumito(dans son propre rôle, le père de Mari)
Hattie(dans son propre rôle)
Susie(dans son propre rôle, la mère d'Hattie)
Frazer(dans son propre rôle, le père d'Hattie)
Bayarjargal(dans son propre rôle)
Mandakh(dans son propre rôle, la mère de Bayarjargal)
Purev(dans son propre rôle, le père de Bayarjargal)

Bibliographie

Synopsis

Au départ, une bonne idée toute simple, comme en a souvent Alain Chabat, qui est à l’origine du projet : suivre quatre bébés de quatre coins du monde, de la naissance aux premiers pas. C’est ensuite le réalisateur Thomas Balmès, documentariste reconnu, qui s’est emparé de la caméra et a observé pendant plus d’un an nos petits héros : le garçon Bayarjargal de Mongolie et les filles Ponijao de Namibie, Hattie à San Francisco et Mari à Tokyo. Des montagnes mongoles aux gratte-ciel tokyoïtes, en passant par les États-Unis et l’Afrique, Balmès explore le mystère qui entoure ces futurs hommes. Les étapes clés de la vie d’un bébé construisent le fil "narratif": la tétée, la promenade, les soins, le bain, l’éveil, la découverte du monde... À chaque pays, à chaque famille, ses traditions. En Mongolie, le nouveau-né est emmailloté comme une poupée. Au Japon, on écrit au feutre sur ses pieds. En Namibie, la maman s’enduit le ventre de terre rouge, la même terre dont on recouvrira la tête de Ponijao. L’absence de commentaire laisse au spectateur toute sa liberté. Seule la ritournelle de l’incontournable compositeur Bruno Coulais (Microcosmos, Les Choristes) vient ponctuer les plans-séquences. Les images se répondent au gré d’un montage rythmé. Ainsi, Hattie fait du 4-pattes sur le plancher tandis que Bayarjargal arpente la steppe au milieu du troupeau. Mari la Japonaise compte les CD’s, pendant que Ponijao compte les fourmis. Hattie prend un bain bouillonnant. Mais en Mongolie, une chèvre vient boire l’eau de la bassine qui sert de baignoire à Bayarjargal. Les effets de contraste parlent d’eux-mêmes, entre l’extrême dénuement africain, la liberté en Mongolie et la surprotection au Japon et aux États-Unis. Même si l’on sent bien que Thomas Balmès, à aucun moment, ne cherche à juger les parents et l’éducation délivrée, la mise en parallèle des différents modes de vie remet forcément certaines pendules à l’heure. Ainsi ne peut-on que sourire lorsque les parents bobos américains participent à des ateliers collectifs pour "se rapprocher de mère Nature" tandis qu’en Afrique, Ponijao boit l’eau couchée à même la rivière. Balmès a mené un travail de fond, filmé à hauteur de bébé, sans effet de style ni dramatisation forcée. Et c’est là toute la force du projet, qui ne vise pas à attendrir facilement en traquant la scène qui déclenchera le "oh ! mon dieu qu’il est mignon ce bébé !" Sans tomber dans le social, il s’interroge tout simplement sur "ce que ça veut dire d’être sur Terre aujourd’hui". Et pour cela, il documente les différents rapports à l’espace, à la nature. À travers ces quatre enfants, s’affirment les différences culturelles et les similarités humaines. Le particulier et l’universel. C’est beau, intéressant et touchant.
© LES FICHES DU CINEMA 2010
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