Un homme qui crie (2009) Mahamat-Saleh Haroun

Pays de productionBelgique ; France
Sortie en France29 septembre 2010
Procédé image35 mm - Couleur
Durée92 mn
DistributeurPyramide (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurMahamat-Saleh Haroun
Assistant réalisateurBenjamin Blanc
ScénaristeMahamat-Saleh Haroun
Société de production Pili Films (Paris)
Société de production Goï-Goï Productions (N'Djaména, Tchad)
Coproduction Entre Chien et Loup (Bruxelles)
ProducteurFlorence Stern
CoproducteurDiana Elbaum
CoproducteurSébastien Delloye
Directeur de productionClaude Gilaizeau
Directeur de productionSékou Traoré
Distributeur d'origine Pyramide Distribution (Paris)
Directeur de la photographieLaurent Brunet
Ingénieur du sonDana Farzanehpour
Compositeur de la musique originaleWasis Diop
Auteur des chansons originalesDjénéba Koné
DécorateurLedoux Madeona
CostumierCéline Delaire
MaquilleurNadine Otsobogo-Boucher
MonteurMarie-Hélène Dozo
Photographe de plateauFrank Verdier

générique artistique

Youssouf Djaoro(Adam)
Diouc Koma(Abdel)
Emil Abossolo-Mbo(le chef de quartier)
Hadjé Fatimé N'Goua(Mariam)
Marius Yelolo(David)
Djénéba Koné(Djénéba)
Heling Li(Madame Wang)
Rémadji Adèle Ngaradoumbaye(Souad)
John Mbaiedoum(Etienne)
Sylvain Mbaikoubou(le nouveau cuisinier)
Abdou Boukar(le maître d'hôtel)
Fatimé Nguenabaye(la voisine)
Gérard Ganda Mayoumbila(le sous-officier)
Mahamat Choukou(un soldat du barrage)
Tourgoudi Oumar(un soldat du barrage)
Hadre Dounia(le jeune soldat blessé)

Bibliographie

Synopsis

Ancien champion olympique de natation du Tchad, Adam est maître-nageur dans un hôtel de luxe de N’Djamena, fréquenté par des expatriés et des Casques Bleus. Son fils, Abdel, l’assiste dans cet emploi avec plus de jeunesse mais moins de rigueur. À la suite du rachat de l’hôtel par un groupe chinois, la direction opère des licenciements. David, le cuisinier ami d’Adam, est renvoyé. Adam, lui, est relégué au poste de garde-barrière, ce qu’il vit comme une humiliation. Abdel devient le seul maître-nageur. Tandis que les médias relaient les nouvelles de la guerre civile, qui se rapproche de la capitale, le chef de quartier d’Adam le presse de participer à l’effort de guerre gouvernemental, d’une manière ou d’une autre. Adam n’est pas riche. Il sacrifie alors Abdel : il le livre aux recruteurs, sans son accord, et à la vive réprobation de sa femme, Mariam. Il redevient maître-nageur. Enceinte et désespérée, Djénéba, la fiancée d’Abdel vient chercher refuge chez eux. Ils l’accueillent comme leur fille. Rongé par le remords, Adam lui avoue son forfait, et décide d’aller récupérer son fils dans la zone des combats. À bord de son side-car de fonction, il fait la longue route jusqu’au front, où il trouve Abdel, blessé, à l’infirmerie. Il l’embarque et reprend la route. Hélas, l’état d’Abdel est trop grave : il meurt en chemin. Sur la rive du fleuve, Adam, à jamais coupable et endeuillé, lance vers le ciel vide un cri silencieux.
© LES FICHES DU CINEMA 2010
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