Benda Bilili ! (2009) Florent de La Tullaye, Renaud Barret

Pays de productionCongo ; France
Sortie en France08 septembre 2010
Procédé image35 mm - Couleur
Durée85 mn
DistributeurSophie Dulac (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurFlorent de La Tullaye
RéalisateurRenaud Barret
ScénaristeRenaud Barret
ScénaristeFlorent de La Tullaye
Société de production Screen Runner (Paris)
Société de production La Belle Kinoise Productions
Coproduction Studio 37 (Paris)
Producteur déléguéYves Chanvillard
Producteur déléguéNadim Cheikhrouha
Producteur déléguéFlorent de La Tullaye
Distributeur d'origine Sophie Dulac Distribution (Paris)
Directeur de la photographieFlorent de La Tullaye
Directeur de la photographieRenaud Barret
Ingénieur du sonFlorent de La Tullaye
Ingénieur du sonRenaud Barret
MixeurMikaël Barre
Compositeur de la musique originale Staff Benda Bilili
MonteurJean-Christophe Hym

générique artistique

Léon " Ricky " Likabu(dans son propre rôle)
Roger Landu(dans son propre rôle)
Coco Ngambali Yakala(dans son propre rôle)
Théo " Coude " Nsituvuidi(dans son propre rôle)
Claude Kinunu Montana(dans son propre rôle)
Paulin " Cavalier " Kiara-Maigi(dans son propre rôle)
Djunana Tanga-Suele(dans son propre rôle)
Cubain Kabeya(dans son propre rôle)
Makembo Nzalé(dans son propre rôle)
Zadis Mbulu Nzungu(dans son propre rôle)
Waroma " Santu Papa " Abi-Ngoma(dans son propre rôle)
Kabanba Kabose Kasungo(dans son propre rôle)
Maria Barli Djongo(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

En 2004, Renaud Barret et Florent de La Tullaye, fatigués de leurs emplois respectifs, partaient pour Kinshasa avec un projet de documentaire sur les musiques urbaines de la capitale congolaise. Le documentaire (La Danse de Jupiter) vit le jour et fut diffusé à la télévision mais, surtout, les deux apprentis réalisateurs firent la rencontre d’un groupe hors-normes : le Staff Benda Bilili ! Juchés sur des tricycles de bric et de broc, qu’ils pédalent à la main, les membres du groupe sont presque tous paralysés, victimes de la polio, et survivent de l’économie parallèle. Plusieurs vivent sur des cartons, les autres dans un centre d’accueil pour les malades et leurs familles. Grâce à la musique, ils sont devenus les parrains du quartier et surveillent les plus jeunes, qui recourent à la mendicité pour nourrir leurs familles. Surtout, leur énergie communicative redonne espoir à tous les nécessiteux : les shégés. C’est donc une véritable cour des miracles que l’on découvre en plein Kinshasa ! Les deux Français rencontrent Roger. Il a 12 ans, des yeux noirs comme du charbon, le sourire triste. Il vit du satongé, un instrument qu’il a lui-même conçu avec un morceau de bois, une boîte de conserve et un fil de fer. Roger parvient à en tirer des sons sidérants ! Lorsqu’il avoue aux Français qu’il aimerait trouver un groupe pour travailler sa musique, ils le conduisent aussitôt auprès de Ricky, le doyen du Staff, qui le prend sous son aile. Commence alors, pour l’enfant des rues, l’aventure Benda Bilili. Le film est moins un documentaire sur la musique que sur la vie des musiciens. Les situations se succèdent, parfois tragiques - ces enfants qui se battent pour un carton -, parfois magiques. Dans le centre d’accueil des malades, le velours de la voix de Ricky, aux accents folks, apporte un peu de sérénité à ses congénères. La musique adoucit les moeurs. Dans ce contexte a priori désespérant, l’émotion jaillit de la moindre situation, chaque scène est une leçon d’humilité. Un an plus tard, naît le projet d’un disque, financé par les réalisateurs du film, qui pourvoient également au couvert. L’enregistrement en studio commence. Il est chaotique. Le troisième jour, le centre prend feu : les familles des musiciens n’ont plus rien, et les sessions d’enregistrement sont annulées. L’année suivante, le groupe enregistre à nouveau, grâce à un studio ambulant, dans le zoo de Kinshasa, sorte de terrain vague où quelques singes s’ébattent, furieux, dans des cages abandonnées. La vie s’est reconstruite. En 2007, le disque sort, et commence alors la belle aventure de la tournée européenne. Le groupe enflamme les festivals, Roger devient une star. En réalisant leur rêve, les musiciens redonnent espoir à toute leur communauté et nous convainquent que les contes de fées peuvent exister. Benda Bilili ! a fait l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs en 2010, et le groupe continue d’écumer les festivals. Très, très fort !
© LES FICHES DU CINEMA 2010
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