Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child (2009) Tamra Davis

Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France13 octobre 2010
Procédé image35 mm - Couleur
Durée88 mn
DistributeurPretty Pictures (source : ADRC)
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Générique technique

RéalisateurTamra Davis
ProducteurTamra Davis
ProducteurDavid Koh
ProducteurLilly Bright
ProducteurStanley Buchthal
ProducteurAlexis Manya Spraic
Producteur exécutifMaja Hoffmann
Distributeur d'origine Pretty Pictures (Paris)
Directeur de la photographieTamra Davis
Directeur de la photographieDavid Koh
Directeur de la photographieHarry Geller
Compositeur de la musique originale J. Ralph
Compositeur de la musique originaleAdam Horovitz
Compositeur de la musique originaleMichael Louis Diamond
MonteurAlexis Manya Spraic
AnimateurShepard Fairey

générique artistique

Julian Schnabel
Larry Gagosian
Bruno Bischofberger
Tony Shafrazi
Fab 5 Freddy
Jeffrey Deitch
Glenn O'Brien
Maripol
Eric Kai
Nicholas Taylor
Fred Hoffmann
Michael Holman
Diego Cortez
Annina Nosei
Suzanne Mallouk
René Ricard
Kenny Scharf

Bibliographie

Synopsis

En 1985, Tamra Davis (étudiante en cinéma et future réalisatrice de Guncrazy et de Best Men) et Becky Johnston filment un entretien avec leur ami Jean-Michel Basquiat. Les images vont dormir pendant vingt ans dans les archives de Davis, avant de resurgir à l’occasion d’une rétrospective consacrée à l’artiste au Musée d’Art Moderne de New York. Elles vont constituer, pour la cinéaste, le point de départ d’une recherche intensive, qui donnera lieu d’abord à un court métrage (Conversation with Basquiat, 2006), puis à ce long métrage. Avec ce documentaire, Davis aspire à livrer un portrait intime de l’artiste, occultant volontairement des pans de sa jeunesse, pour se concentrer sur ses années les plus créatives : de sa reconnaissance, en 1980, à sa mort, en 1988. Issu d’une famille de la middle class, Basquiat découvre l’art en visitant des musées avec sa mère. En 1976, il fait la connaissance du graffiteur Al Diaz. Il se fait remarquer par ses tags poétiques, qu’il signe "SAMO©" (pour "same old shit", soit "rien de neuf"), et acquiert une certaine réputation. Dès 1978, il vit en vendant des t-shirts et des cartes postales. C’est lorsqu’Andy Warhol lui en achète une que sa carrière de peintre va décoller. Le milieu de l’art new-yorkais s’intéresse à ses oeuvres originales, Basquiat trouve un atelier et une galerie où exposer, puis s’installe dans un loft... Lorsque ses toiles s’arrachent et que l’argent coule à flots, Basquiat ne sait qu’en faire. Il part exposer à Los Angeles, mais, travailleur impénitent, il se met à consommer de l’héroïne "pour ne pas perdre son rythme". Son addiction va devenir son talon d’Achille. En passe de renouveler son style, l’artiste se ferme au monde. Les cures de désintoxication n’y remédieront pas. En 1987, la mort d’Andy Warhol, qui était devenu son mentor et son ami, le laisse orphelin, et Basquiat meurt un an plus tard d’une overdose d’héroïne. Si Davis rend compte du parcours à la fois chaotique et féérique de Basquiat (un artiste "de rue" devenu millionnaire), elle s’attarde trop peu sur la spécificité de son processus créatif (l’artiste était un travailleur vorace mais désorganisé, qui multipliait les sources d’inspiration de façon quasi anarchique ; il peignait sur des portes ou des fenêtres en écoutant la radio, parfois avec la télévision, un livre ouvert à côté de lui). Mais l’artiste était peut-être trop insaisissable. En effet, même ses proches (à l’exception de ses ex-compagnes) peinent à faire ressentir son énergie, sa fièvre créatrice. Qualifié très tôt de néo-expressionniste, Basquiat s’est distingué par son style nerveux et parfois violent. Absorbée par son travail de mémoire, Davis rend trop peu compte de cette puissance de l’oeuvre. Jean-Michel Basquiat se présente alors comme une honnête introduction à l’univers de l’artiste, qui ne l’éclaire pas suffisamment pour nous aider à en comprendre les multiples facettes.
© LES FICHES DU CINEMA 2010
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