Générique technique

Réalisateur	Jean-Pierre Pozzi
Réalisateur	Pierre Barougier
Auteur de l'oeuvre originale	Jean-Pierre Pozzi
Auteur de l'oeuvre originale	Pierre Barougier
Auteur de l'oeuvre originale	Cilvy Aupin
Société de production	Ciel de Paris Productions
Producteur délégué	Cilvy Aupin
Producteur exécutif	Frédérique Albrecht
Producteur exécutif	Isabelle Gripon
Producteur exécutif	Jonathan Martinot
Directeur de production	Laurence Palmer
Distributeur d'origine	Le Pacte (Paris)
Directeur de la photographie	Pierre Barougier
Directeur de la photographie	Jean-Pierre Pozzi
Cadreur	Pierre Barougier
Cadreur	Jean-Pierre Pozzi
Cadreur	Mathieu Normand
Cadreur	Andres Mendoza
Ingénieur du son	Stéphane Aupetit
Ingénieur du son	André Bonin
Ingénieur du son	Florent Ravalec
Ingénieur du son	Benoît Hénaff
Ingénieur du son	Didier Leclerc
Monteur	Olivier Cuinat
Monteur	Jean Condé

générique artistique

Isabelle Duflocq	(Dans son propre rôle, la directrice de l'école)
Pascaline Dogliani	(Dans son propre rôle, la maîtresse)
Estelle Andriamananoro	(Dans son propre rôle, un enfant)
Inès Bataille	(Dans son propre rôle, un enfant)
Rosemay Berthel	(Dans son propre rôle, un enfant)
Azouaou Bounouara	(Dans son propre rôle, un enfant)
N'Dickou Diouf	(Dans son propre rôle, un enfant)
Myron Geoffroy	(Dans son propre rôle, un enfant)
Shana Grivalliers	(Dans son propre rôle, un enfant)
Anissa Hamadi	(Dans son propre rôle, un enfant)
Inès Hamdani	(Dans son propre rôle, un enfant)
Sihem Kaddour	(Dans son propre rôle, un enfant)
Yanis Kagama	(Dans son propre rôle, un enfant)
Eastland Konongo	(Dans son propre rôle, un enfant)
Abderahmène Laouer	(Dans son propre rôle, un enfant)
Naomy Longet	(Dans son propre rôle, un enfant)
Leila Matar	(Dans son propre rôle, un enfant)
Halima M'Barek	(Dans son propre rôle, un enfant)
Jonathan Malunga	(Dans son propre rôle, un enfant)
Hamet Mbo	(Dans son propre rôle, un enfant)
Gabriel Picard	(Dans son propre rôle, un enfant)
Louise Pongo	(Dans son propre rôle, un enfant)
Maceo Pozzi	(Dans son propre rôle, un enfant)
Matthis Reboussin	(Dans son propre rôle, un enfant)
William Ros	(Dans son propre rôle, un enfant)
Alyah Sall	(Dans son propre rôle, un enfant)
Neiji Vang Jong Tio	(Dans son propre rôle, un enfant)
Kyria Vang Jong Tio	(Dans son propre rôle, un enfant)
Ismaël Vasconserve	(Dans son propre rôle, un enfant)
Abigaëlle Hang	(Dans son propre rôle, un enfant)
Darius Gyamfi	(Dans son propre rôle, un enfant)
Natacha Bazile	(Dans son propre rôle, une adulte)
Nora Belbagra	(Dans son propre rôle, une adulte)
Sylvie Chappe	(Dans son propre rôle, une adulte)
Alicia Charlery	(Dans son propre rôle, une adulte)
Fabienne Coulleau	(Dans son propre rôle, une adulte)
Roselyne David	(Dans son propre rôle, une adulte)
Isabelle Dicanot	(Dans son propre rôle, une adulte)
Anna-Bella Gomes	(Dans son propre rôle, une adulte)
Mériam Hamdani	(Dans son propre rôle, une adulte)
Virginie Harzoune	(Dans son propre rôle, une adulte)
Yoan Kagama	(Dans son propre rôle, un adulte)
Nadjia Laouer	(Dans son propre rôle, une adulte)
Mohamed Laouer	(Dans son propre rôle, un adulte)
Élisabeth Le Briand	(Dans son propre rôle, une adulte)
Catherine Lermercier	(Dans son propre rôle, une adulte)
Frédérique Marchand	(Dans son propre rôle, une adulte)
Nora Sall	(Dans son propre rôle, une adulte)
Lahouaria Siby	(Dans son propre rôle, une adulte)
Sylvie Sponton	(Dans son propre rôle, une adulte)
Thomas Szelerski	(Dans son propre rôle, un adulte)
Hamravadee Vanathathan	(Dans son propre rôle, une adulte)
Monique Vang Jong Tio	(Dans son propre rôle, une adulte)
Luc Vang Jong Tio	(Dans son propre rôle, un adulte)

Bibliographie

Synopsis

Les enfants de cette classe de maternelle ont entre 3 et 4 ans et sont soumis à une expérience quelque peu particulière pour leur jeune âge, puisqu’il s’agit de les initier à la philosophie, matière qui n’est d’ordinaire étudiée qu’en classe de terminale. C’est autour d’une bougie allumée rituellement par la maîtresse au début de chaque séance que les enfants se mettent à réfléchir puis discuter autour des sujets ou des concepts qui leur sont proposés, tels que l’amour ou encore la mort. Ils apprennent à s’écouter, à échanger, à donner leur avis en construisant un discours et en formulant leur pensée. Peu à peu, ils se mettent à faire preuve de bon sens tout en s’exprimant de façon spontanée et parviennent à acquérir un raisonnement fondé. La maîtresse n’est pas là pour leur apprendre à penser mais simplement pour les écouter et les guider dans leurs réflexions. Elle les aide à dire ce qu’ils pensent sans gêne, sans honte et sans retenue ; et cela dans une société où il n’est pas toujours évident d’imposer sa pensée et ses idées. Les ateliers deviennent alors des lieux d’expression offrant aux enfants la possibilité de s’exprimer en toute liberté, avec pour unique mot d’ordre le respect. Malgré quelques petites lenteurs dues à certaines répétitions, Ce n’est qu’un début est un documentaire amusant, touchant et dénué de tout artifice. Les auteurs ont opté pour une capture du réel plutôt que pour la recherche d’une quelconque forme d’esthétisme. Ici, pas de mise en scène, mais une succession de moments, qui deviennent poétiques parce qu’ils sont spontanés. Une petite fille explique ce qu’est l’intelligence en la mesurant au fait de mettre ou non le Nutella dans le frigo, ce qui conduit à ranger son père dans la catégorie des idiots et sa mère dans celle des malins ! Les enfants disent ce qu’ils pensent, prennent la parole à leur façon, se contredisent, parfois s’endorment, ou se font des déclarations d’amour. On en oublie presque la caméra, car c’est avec eux, et au même rythme, que nous vivons cette expérience, en assistant à l’évolution des débats au fur et à mesure que passent les mois et les saisons. Parfois, les ateliers donnent également lieu à des anecdotes personnelles. Certains enfants évoquent ainsi leur pays d’origine, des histoires familiales, ou expriment un sentiment amoureux. Nous nous attachons alors à ces enfants, d’autant plus que nous entrons aussi dans leur univers personnel, montré de la manière la plus naturelle. Ce n’est qu’un début a aussi une dimension politique, avec la citation du discours du ministre Xavier Darcos qui présente le rôle des écoles maternelles comme du gardiennage et de l’organisation de la sieste. À cela s’ajoutent de nombreux plans, accompagnés d’une bande-son mélancolique, situant le film dans son univers : celui d’une banlieue métissée et excentrée, reliée à Paris par le train. Avec la plus grande simplicité, J-P. Pozzi, P. Barougier et la maîtresse démontrent qu’il n’y a pas d’âge pour penser et construire sa propre réflexion.
© LES FICHES DU CINEMA 2010