Am Anfang war das Licht (2009) Peter Arthur Straubinger

Lumière

Pays de productionAutriche
Sortie en France15 décembre 2010
Procédé image35 mm - Couleur
Durée89 mn
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Générique technique

RéalisateurPeter Arthur Straubinger
Société de production Allegro Film Produktions (Wien)
Coproduction Österreichisches Filminstitut (Wien)
ProducteurHelmut Grasser
Producteur exécutifKatharina Bogensberger
Distributeur d'origine Jupiter Communications (Paris)
Directeur de la photographieDani Purer
Directeur de la photographieBirgit Gudjonsdottir
Directeur de la photographiePeter Arthur Straubinger
Ingénieur du sonPeter Arthur Straubinger
MixeurChristofer Frank
MixeurBernhard Maisch
MonteurMichael Hudecek

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Ce documentaire explore le phénomène du "respirianisme", qui consiste à ne plus manger d’aliments, voire à ne plus boire, et à "se nourrir du Pranah", c’est-à-dire d’air et de lumière. Très controversé, ce mode de vie alternatif a ses victimes et ses adeptes. Certains scientifiques se sont penchés sur la question. Ils ont pu constater que des personnes réussissaient effectivement à vivre ainsi, mais ils n’ont pas pu l’expliquer scientifiquement. Or, les traditions qui recourent à ce genre de pratique de jeûne ne l’envisagent pas sous un angle médical et ne permettent donc pas de fournir une justification rationnelle du phénomène. Le réalisateur, P-A. Straubinger, est donc allé à la rencontre de pratiquants du respirianisme, de médecins, de scientifiques ou d’universitaires, aux quatre coins du monde, afin de tenter de comprendre ce qui est encore perçu comme un miracle. Jasmuheen est l’auteur australienne qui a relancé la polémique autour de cette pratique en publiant un livre qui préconise, pour s’initier au respirianisme, un "régime" de 21 jours sans nourriture, dont sept sans eau. Trois personnes sont mortes à la suite de cette cure, mais de nombreuses autres affirment l’avoir essayée, pour différentes raisons : pour se libérer de la dépendance à la nourriture, pour remettre en cause certaines affirmations de la physique quantique, pour retrouver une liberté de pensée et de mouvement en n’ayant plus l’obligation de travailler pour se nourrir, etc. Toutefois, la plupart ont recommencé à manger. Il existe tout de même des exemples de personnes qui, bien que n’ayant rien mangé depuis des années, sont toujours en très bonne santé. C’est le cas du scientifique suisse Michael Werner, qui ne mange plus depuis 2001 mais a toujours les cheveux qui poussent, pratique le sport... et s’est volontairement soumis à 10 jours d’observation dans une clinique pour le prouver. En Inde, Mataji Prahlad Jani, yogi qui ne mange plus depuis soixante-quatorze ans, a été observé à l’hôpital d’Ahmedabad durant 15 jours. Les scientifiques, dépassés par le phénomène, ont dû constater le mode de vie particulier du "maître", et le fonctionnement normal de ses organes. La science est donc désemparée devant cette pratique, que de nombreuses traditions ont déjà expérimentée, de différentes manières. Le jaïnisme préconise une réduction voire un arrêt de l’alimentation afin de rompre avec la violence. Certaines religieuses occidentales, telle Thérèse Neumann, se nourrissaient d’une hostie par jour. Le taoïsme et la médecine ancestrale chinoise évoquent aussi l’idée que l’apport énergétique ne proviendrait pas que de la nourriture, et que des ressources pourraient être puisées dans le chi, à travers une série d’exercices... Si cette enquête remet en question nos conceptions scientifiques et matérialistes, et ouvre une porte sur une alternative, elle n’en reste pas moins honnête, rigoureuse, et ne fait aucune propagande.
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