Synopsis
Dans un village médiéval de Calabre, un vieux berger conduit son troupeau de chèvres. Malade, il se soigne en buvant avec de l’eau les cendres de l’église qu’une paroissienne lui donne chaque jour. Un après-midi, il perd son échantillon de cendres dans la campagne. Le soir, il se précipite à l’église, en vain. C’est le vendredi saint. Le vieillard se couche. Le lendemain matin, le chien pousse la cale de la camionnette des charbonniers, qui détruit alors la barrière de l’enclos. Les chèvres envahissent sa maison. L’une d’elle met bas un chevreau. Le vieillard meurt dans son sommeil. D’autres pastoureaux ont pris la direction du troupeau. Alors que les chèvres adultes partent chaque jour dans la campagne, le jeune chevreau reste à la bergerie avec ses congénères du même âge, avec lesquels il joue. Il grandit, et bientôt vient le jour de sa première sortie. En cabriolant, le chevreau s’égare dans la forêt. Perdu, il se réfugie au pied d’un sapin, où il meurt, épuisé et transi. Les saisons passent, le sapin est coupé. Les villageois le hissent tel un mât au centre du village, avant qu’il ne tombe lors d’une cérémonie. L’arbre est ensuite découpé en bûches. Les charbonniers viennent récupérer le bois. Ils assemblent les bûches et dispersent de la paille sur ces édifications. Ils y mettent le feu afin de fabriquer du charbon.
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