Hidden Beauty : A Love Story That Feeds the Earth (2008) Louie Schwartzberg

Pollen

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France16 mars 2011
Procédé image35 mm - Couleur
Durée77 mn
DistributeurWalt Disney Motion Pictures (source : ADRC)
>> Rechercher "Hidden Beauty : A Love Story That Feeds the Earth" dans le catalogue Ciné-Ressources
imprimer

Générique technique

RéalisateurLouie Schwartzberg
Auteur de l'oeuvre originaleLouie Schwartzberg
Société de production Disneynature
Société de production Blacklight Films
ProducteurAlix Tidmarsh
ProducteurLouie Schwartzberg
CoproducteurGrady Candler
Producteur exécutifJake Eberts
Distributeur d'origine The Walt Disney Company France
Directeur de la photographieKeith Brust
Compositeur de la musique originale Bliss
MonteurJonathan P. Shaw

générique artistique

Mélanie Laurent(la voix de la narratrice)

Bibliographie

Synopsis

?DisneyNature est un label de production des studios Disney, basé à Paris, qui s’est fixé comme objectif de produire un long métrage par an sur la nature. En 1948, Walt Disney lui-même avait ouvert la voie en créant True-Life Adventure, une série de longs métrages documentaires sur la nature qui furent plusieurs fois récompensés. DisneyNature s’inspire de cette tradition. Le projet avait démarré en 2004 avec la coproduction de La Marche de l’Empereur de Luc Jacquet. Mais Les Ailes pourpres, récit du rassemblement d’un million de flamands roses au bord du lac Natron réalisé par Matthew Aeberhard fonda réellement le label en 2008. Les années suivantes, Alastair Fothergill et Mark Linfield réalisèrent Un jour sur Terre, puis Jacques Perrin et Jacques Cluzaud Océans. Pollen est donc l’opus 2011, qui a été confié au réalisateur Louie Schwartzberg. En s’appuyant sur le conseiller scientifique et directeur de recherche, Stephen Buchmann, le cinéaste a choisi de raconter les phénomènes d’interaction entre le monde végétal et le monde animal au travers de la "crise de la pollinisation", terme employé très largement depuis plusieurs années par le département de l’agriculture américaine. Entre septembre 2008 et juillet 2009, l’équipe de tournage s’est rendue en Californie pour filmer le travail de fécondation des tomates par les bourdons dans l’une des serres les plus grandes et les plus sophistiquées au monde. L’équipe s’est ensuite transportée au Panama pour filmer les colibris, les abeilles et les papillons qui pollinisent la forêt pluviale équatorienne, puis au Mexique pour capter la fertilisation nocturne des cactus par les chauves-souris à pollen. Enfin (et sans nul doute l’acteur emblématique de la crise de la pollinisation), le film aborde le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles dans une plantation d’amandes en Californie du Sud. Cette volonté du réalisateur de faire prendre conscience aux spectateurs de l’importance de la pollinisation dans l’agriculture mondiale fait l’économie de longues démonstrations scientifiques. Le parti pris de ce film est plutôt de présenter des images féériques de la nature, de la communion entre les insectes et les végétaux et plus largement des interactions entre monde végétal et monde animal, au moyen d’un dispositif technique des plus éblouissants. Ainsi, les colibris, dont certaines espèces sont capables d’effectuer 90 battements par seconde, donnent l’impression d’être totalement suspendus dans les airs. Le spectateur est également hypnotisé par les images, montrées en accéléré, de l’épanouissement des végétaux ou de la métamorphose des papillons monarques. Bercé tantôt par le commentaire suave de Mélanie Laurent, tantôt par la musique sirupeuse de Bliss, le film perd toutefois de son intérêt en choisissant d’éblouir plutôt que d’instruire. Océans souffrait déjà de cette approche purement visuelle. Il n’y a pourtant pas d’incompatibilité fondamentale entre le spectacle et la pédagogie.
© LES FICHES DU CINEMA 2011
Logo

Exploitation