Michel Petrucciani (2010) Michael Radford

Pays de productionFrance ; Allemagne ; Italie
Sortie en France17 août 2011
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurMichael Radford
Société de production Les Films d'Ici (Paris)
Société de production LOOKS Film & TV Produktionen GmbH (Berlin ; Leipzig)
Société de production Liaison Films LLC (Los Angeles)
Société de production Partner Media Investment (Roma)
Coproduction Arte France Cinéma
Coproduction Eden Joy Music
Coproduction Noa-Noa Fernsehproduktion GmbH
ProducteurSerge Lalou
ProducteurAnnick Colomes
ProducteurBruce Marks
ProducteurGunnar Dedio
ProducteurMartina Haubrich
ProducteurAndrea Stucovitz
CoproducteurAlexandre Petrucciani
CoproducteurRoger Willemsen
Directeur de la photographieSophie Maintigneux
Ingénieur du son Happiness Distribution (Paris)
Ingénieur du sonOlivier Le Vacon
MixeurRoberto Moroni
MonteurYves Deschamps

générique artistique

Alexandre Petrucciani
Eugenia Morrison
David Himmelstein
Georges Finidori
Madame Clauzel
Philippe Petrucciani
Tox Drohar
George Wein
Pierre-Henri Ardonceau
Alain Brunet
Jacques Bonnardel
Tony Petrucciani
Lionel Belmondo
Pascal Bertonneau
Frank Cassenti
Aldo Romano
Pascal Anquetil
Jean-Jacques Pussiau
Dorothy Darr
Roger Willemsen
Barry Altschul
Erlinda Montano-Hiscock
John Abercrombie
Lisa Abercrombie
Lee Konitz
Mary Ann Topper
Eliot Zigmund
Bernard Benguigui
Andy McKee
Victor Jones
Serge Glissant
Marie Laure Roperch
Hélène Dreyfus
Francis Dreyfus
Bernard Ivain
Ron McClure
Geneviève Peyrègne
François Zalacain
Joe Lovano
Judi Silvano

Bibliographie

Synopsis

?Le 28 décembre 1962, Michel Petrucciani naît à Orange, dans le sud de la France. Dès ses premiers jours, il s’avère que le nouveau-né souffre d’une ostéogenèse imparfaite rendant ses os très cassants. Son développement osseux aura différentes conséquences sur sa morphologie. En parallèle, dès son plus jeune âge, il est initié au jazz par un père semi-professionnel. À l’instar de Mozart, autre jeune prodige, il se produit très tôt en public, au piano. Le jazz étant apparu aux États-Unis, il ne pouvait manquer de s’y rendre, une fois la reconnaissance artistique acquise grâce à ses concerts dans la vieille Europe, pour aller à la rencontre de ses idoles : les stars du jazz nord-américain. Les musiciens avec lesquels il joue ne sont pas les seuls à tomber sous son charme : le jeune Michel multiplie les conquêtes féminines. Sans rancune, ses femmes se succèdent devant la caméra de Michael Radford pour raconter leurs souvenirs des moments passés à ses côtés. À la fin du film, on apprend le décès du musicien, dans une rue de New York, le 6 janvier 1999. Michel Petrucciani : ce portrait du célèbre pianiste s’avère hélas aussi inventif que son titre ! En effet, Michael Radford (1984, Le Facteur) se contente de mettre en images une biographie linéaire, débutant par la naissance de l’artiste et se terminant, après avoir scrupuleusement respecté la chronologie, par sa mort. Entre les deux, des images d’archives, des interviews, des entretiens, réalisés aujourd’hui, avec les proches de Petrucciani. Tous le présentent naturellement comme un génie. Autrement dit, voici une biographie hagiographique, qui ne se démarque aucunement d’une vision romantique de l’artiste, détruit par ses addictions mais perpétuellement génial ! Michael Radford se contente ici de répondre à une commande, justifiée par l’actuel intérêt du public pour les biopics (documentaires ou fictionnalisés). Michel Petrucciani est une célébrité française qui a fait l’essentiel de sa carrière aux États-Unis. Lui consacrer un documentaire n’est donc pas une démarche anodine de la part d’un producteur français. Surtout si le film est réalisé par un Américain et scénarisé "à l’américaine", en utilisant le handicap de l’artiste comme le ressort essentiel d’une success story alimentant le mythe du "self made man" ("rien n’arrête celui qui a décidé de suivre son chemin")... Le travail de recherche du documentariste (qui n’a jamais rencontré le musicien de son vivant), est très limité : il ne s’intéresse ni au contexte historique et social dans lequel se déroule la vie de Petrucciani, ni véritablement à la musique et à la créativité du jazzman. Il en résulte donc un film qui reste toujours au niveau de l’anecdote (avec de lourdes allusions à la sexualité de Petrucciani pour signifier qu’il était un homme tout à fait accompli) : on était en droit d’attendre plus et mieux d’un documentaire sur un tel personnage !
© LES FICHES DU CINEMA 2011
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