Synopsis
James, un adolescent, joue au paintball avec des garçons plus âgés que lui. Ce sont les amis de son frère, Cody, mort d’une overdose quelques jours plus tôt. Matt Porterfield, le réalisateur, commence une interview de James en plein jeu : il lui décrit le roman sur les vampires qu’il est en train d’écrire et son opinion sur le paradis, tout en évitant les tirs de ses camarades. S’ensuivent des scènes assez décousues, où le réalisateur capte quelques moments de la vie ordinaire des habitants de Putty Hill, une banlieue pauvre de Baltimore. Une ribambelle de personnages défile : tous ont fréquenté Cody de près ou de loin. L’enterrement de Cody a eu lieu, sa mère a convié les proches dans un bar pour partager leurs souvenirs et faire un karaoké. La cousine de Cody, la seule qui avait quitté sa banlieue, revient le temps des funérailles, elle retrouve ses meilleures amies, se rend compte que rien n’a changé. Les rapports avec son oncle tatoueur sont les mêmes, distants et compliqués, sans réelle possibilité de communiquer ou de partager les émotions qui resurgissent. Les jeunes font du skate ensemble, se baignent dans la rivière. Les parents grattent leur guitare en buvant de la bière. La grand-mère de Cody échange quelques mots avec sa belle-fille sur la mort prématurée du jeune homme, tout en laissant la télé allumée. Le temps semble un peu figé dans cette banlieue industrielle.
© LES FICHES DU CINEMA 2011
Réalisateur