Kinshasa symphony - ein klassisches orchester im Kongo (2009) Martin Baer, Claus Wischmann

Kinshasa symphony

Pays de productionAllemagne ; Suisse
Sortie en France14 septembre 2011
Procédé image35 mm - Couleur
Durée98 mn
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Générique technique

RéalisateurMartin Baer
RéalisateurClaus Wischmann
ScénaristeClaus Wischmann
Société de production Sounding Images GmbH (Berlin)
Coproduction WDR - WestDeutscher Rundfunk (Köln)
Coproduction RBB - Rundfunk Berlin-Brandenburg (Berlin)
Coproduction RSI - Radiotelevisione Svizzera di lingua Italiana (Lugano)
Producteur déléguéKarl-Martin Lötsch
Producteur exécutifStefan Pannen
Producteur exécutifHolger Preusse
Distributeur d'origine Hevadis Films (Rouen)
CadreurMartin Baer
CadreurMichael Dreyer
Ingénieur du sonPascal Capitolin
Ingénieur du sonJan Schmiedt
Ingénieur du sonKarsten Hoeffer
Compositeur de la musique originaleJan Tilman Schade
Directeur artistiquePascal Capitolin
MonteurPeter Klum

générique artistique

Albert Matubanza Nlandu
Joséphine Mpongo Nsimba
Joseph Masunda Lutete
Nathalie Angwanguilo Bahati
Armand Wabasolele Diangienda
Orchestre Symphonique Kimbanguiste

Bibliographie

Synopsis

Sur un terrain vague de Kinshasa, dans le brouhaha de la ville, un orchestre symphonique répète. Dans la rue qui le borde, un électricien s’efforce de réparer un lampadaire afin d’éclairer le groupe. Il s’agit de Joseph, l’un des violonistes de l’orchestre, qui est aussi en charge de la lumière. La caméra isole des visages. Le film va ainsi progressivement présenter certains musiciens et chanteurs dans leur quotidien, en une série de portraits qui entrecoupent la chronique des répétitions en vue du plus grand concert de musique classique jamais organisé au Congo. Pour faire face au manque de moyens, Albert, l’administrateur de l’orchestre, fabrique des instruments lui-même, en autodidacte. Nous le suivrons dans toutes les étapes de la fabrication d’une contrebasse, de l’achat du bois au polissage final. Pour apprendre, il n’a pas hésité à sacrifier ses propres instruments, afin de voir comment ils étaient conçus à l’intérieur. À l’école de la débrouille, il faut aussi parfois remplacer les cordes d’un violon par des câbles de freins de vélo, dont les musiciens de l’orchestre sauront pourtant tirer des sons harmonieux. Nathalie, décoratrice pour des mariages et flûtiste, abandonnée par le père de son enfant, cherche à se loger. Mais avec ses petits moyens, dans une ville où les villageois se pressent, engendrant une crise du logement, elle ne visite que des taudis et joue pour ne pas pleurer. Armand, pilote d’avion de formation, est le chef d’orchestre depuis 1994. Petit-fils de Simon Kimbangu, un ancien martyr, glorifié au Congo pour avoir combattu contre les colons belges et qui avait fondé l’église Kimbanguiste (qui donne son nom à l’orchestre créé par Armand selon les voeux de son grand-père). Armand, parfois sévère avec ses musiciens, aimerait que son "orchestre amateur de niveau moyen" progresse assez pour atteindre un niveau "professionnel". Joseph, que nous avons vu au début, est électricien et coiffeur avant d’être altiste. Dans un taxi collectif, il explique à ses compagnons de route ce qu’est un orchestre symphonique, car ici, la musique classique est méconnue et peu considérée. D’autres musiciens témoignent successivement de ce que cette musique leur apporte et il s’agit toujours d’un petit supplément d’âme. Tous travaillent tôt le matin, pour gagner leur vie et viennent après une journée harassante répéter bénévolement le soir, jusqu’à une heure tardive. Chacun se dépasse pour atteindre un idéal : faire partager sa passion au plus grand nombre, car le concert qu’ils préparent aura lieu en plein air et sera retransmis à la télévision. Après l’effervescence de la préparation et le succès du concert, c’est le retour à la routine. Les réalisateurs dévoilent une autre réalité de ce pays et de ses habitants. Ils achèvent chacun de leurs portraits par de jolies séquences où le musicien qu’ils ont filmé s’installe dans l’espace public et joue parmi passants et voitures, apportant comme une respiration poétique dans un monde violent.
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