In Prison my Whole Life (2007) Marc Evans

Toute ma vie (en prison)

Pays de productionGrande-Bretagne ; Italie
Sortie en France23 novembre 2011
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Générique technique

RéalisateurMarc Evans
ScénaristeMarc Evans
ScénaristeWilliam Francome
Auteur de l'oeuvre originaleWilliam FrancomeD'après une idée de
Auteur de l'oeuvre originaleKatie GreenD'après une idée de
Société de production Nana Films
Coproduction Fandango (Roma)
ProducteurLivia Giuggioli
ProducteurNick Goodwin Self
CoproducteurJohn Battsek
CoproducteurDomenico Procacci
Producteur exécutifColin Firth
Producteur exécutifLinda James
Producteur exécutifArthur Berndt
Producteur exécutifIvo Coulson
Distributeur d'origine Lug Cinema
Directeur de la photographieAri Issler
Ingénieur du sonSteve Miller
MixeurDavid L. Feinberg
MixeurSimon Jones
MixeurMichael Primmer
Compositeur de la musique originale Snoop Dogg
Compositeur de la musique originaleNeil Davidge
Compositeur de la musique originaleRobert Del Naja
MonteurMags Arnold

générique artistique

Snoop Dogg(dans son propre rôle)
Mos Def(dans son propre rôle)
Noam Chomsky(dans son propre rôle)
Russell Simmons(dans son propre rôle)
Angela Davis(dans son propre rôle)
Mumia Abu-Jamal(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

?Quand William Francome naît en Angleterre, de l’autre côté de l’Atlantique, Mumia Abu-Jamal, est arrêté pour le meurtre d’un policier. En 2005, Francome rencontre la productrice Livia Giuggioli Firth, et lui raconte l’histoire de Mumia Abu-Jamal. Aidée de son mari, l’acteur Colin Firth, et de Domenico Procacci, producteur indépendant italien (Gomorra, Habemus Papam [v.p. 283]), Livia Giuggioli Firth décide de produire un film sur le phénomène Abu-Jamal. Le travail engagé par les producteurs, le réalisateur, Marc Evans (Patagonia, Snow Cake, Trauma) et Francome s’appuie sur le rapport publié par Amnesty International qui montre l’invalidité du procès d’Abu-Jamal. Francome devient alors l’enquêteur et le narrateur de cette remontée dans le temps, qui plonge le spectateur dans le passé tumultueux du Philadelphie des années 1980. En s’appuyant sur des images d’archives, des témoignages (Noam Chomsky, Angela Davis, Alice Walker), pour retracer l’histoire d’Abu-Jamal, le film recrée l’atmosphère dans lequel le drame est survenu et décrit notamment les rapports très tendus entre communauté noire et police. Francome rappelle qu’Abu-Jamal s’est engagé très tôt et que, dès l’âge de 14 ans, le jeune homme a été arrêté et battu lors d’une manifestation contre un meeting du candidat proségrégationniste George Wallace. Fiché par le FBI, il devient dès 1969 chargé de l’information à la section de Philadelphie du Black Panther Party. Le FBI le considère alors comme l’une des personnes "à surveiller et incarcérer en cas d’alerte nationale" et sera épié par le Cointelpro (programme d’infiltration et de contre-espionnage dont seront victimes Leonard Peltier et d’autres membres de l’American Indian Movement et des Black Panthers) jusqu’en 1974. Devenu journaliste de radio, surnommé "la voix des sans-voix" pour sa critique de la corruption de la police et des dirigeants politiques locaux, il dénonce, dès 1978, la violente répression de la communauté MOVE (qui trouvera son point d’orgue en 1985 lorsque les forces de police lâcheront une bombe sur la communauté, tuant ainsi onze personnes). Tout en dressant le portrait d’Abu-Jamal, le documentaire, qui fourmille d’informations passées et présentes, montre les approximations et les irrégularités qui ont émaillé le procès qui le condamna en 1982 à la peine de mort. Le film fait également un point sur les suites de cette condamnation. Aucun procès en révision ne pouvant plus lui être accordé, l’enjeu de la bataille judiciaire portait sur la gravité de la peine. En s’attaquant aux injustices commises à l’égard de la communauté afro-américaine, Toute ma vie (en prison) a atteint un premier objectif de taille. Depuis sa sortie, le 12 octobre 2011, la Cour Suprême des États-Unis a refusé de donner suite au recours du procureur de Philadelphie, la peine de mort a donc été commuée en peine de prison à vie. Mumia Abu-Jamal a alors pu quitter, après 30 années, le couloir de la mort.
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