Synopsis
Peu après l’exécution du célèbre et populaire hors-la-loi Louis Mandrin, le 26 mai 1755 en place de Valence, ses compagnons se lancent dans une nouvelle campagne de contrebande aux alentours de Rodez. Leur bande s’est augmentée de Court-Toujours. Ce jeune déserteur blessé a été sauvé par Bélissard, leur chef, qui a tué les soldats qui le poursuivaient puis l’a soigné. Le colporteur Sératin diffuse, entre autres ouvrages subversifs, le Livre de Mandrin. Sa route croise celle d’un Marquis qui cherche à rencontrer Bélissard. Par l’entremise de Sératin, le Marquis est finalement accueilli au campement des Mandrins. Il écrit une biographie du brigand, qu’il a connu et apprécié dans sa geôle. Bélissard lui remet le vrai testament politique de Mandrin. Quand ils ne dépouillent pas les fermiers généraux, les Mandrins vivent en osmose avec la nature, s’occupent de leurs chevaux, revendent leurs trésors à bas prix aux villageois lors de "marchés libres" et composent des Chants en l’honneur de Mandrin. Le Marquis convainc son ami imprimeur, Cynan, de les publier. Chargé de rapporter les premiers tirages, Sératin se fait arrêter et malmener par les gens d’armes qui brûlent les exemplaires. Les Mandrins le libèrent au cours d’une expédition punitive. À l’issue d’un marché dans un village, les Mandrins mettent en fuite les soldats venus les capturer. Pendant la fête qui suit, le Marquis récite la Complainte de Mandrin, qu’il vient de composer, au son d’une vièle et d’un violon.
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