African Cats (2010) Keith Scholey, Alastair Fothergill

Félins

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France01 février 2012
Procédé image35 mm - Couleur
Durée89 mn
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Générique technique

RéalisateurKeith Scholey
RéalisateurAlastair Fothergill
ScénaristeKeith Scholey
ScénaristeOwen Newman
Auteur du commentaireKeith Scholey
Auteur du commentaireJohn Truby
Société de production Disneynature
ProducteurKeith Scholey
ProducteurAlix Tidmarsh
Producteur exécutifDon Hahn
Distributeur d'origine The Walt Disney Company France
CadreurOwen Newman
CadreurSophie Darlington
Ingénieur du sonKate Hopkins
Ingénieur du sonTim Owens
MixeurAndrew Wilson
MixeurMatthew Gough
Compositeur de la musique originaleNicholas Hooper
Interprète des chansons originalesJordin Sparks
MonteurMartin Elsbury
Directeur de castingRick Dempsey

générique artistique

Pascal Elbé(la voix du narrateur)

Bibliographie

Synopsis

Après les flamands roses (Les Ailes pourpres) et les fleurs (Pollen), et avant les singes (Chimpanzés), c’est au tour des félins de la réserve naturelle du Masai Mara, au Kenya, de se voir offrir l’affiche du nouveau documentaire DisneyNature. La filiale s’est ici adjoint les services d’Alastair Fothergill (Un jour sur Terre) et Keith Scholey, qui ont tous deux fait leurs armes à la BBC auprès d’un certain David Attenborough. Si les films précédemment cités avaient surtout misé sur le didactisme, cette fois les images sont scénarisées à l’extrême, les cinéastes ayant choisi en amont les animaux qu’ils souhaitaient mettre à l’honneur - une meute de lions d’un côté, une mère guépard de l’autre. De fait, Félins devrait profiter de l’engouement pour la sortie en 3D du Roi lion (on imagine déjà le futur coffret DVD). Les enfants y reconnaîtront les personnages du dessin animé, du troupeau de gnous aux hyènes ricanantes, en passant par le phacochère, les girafes et les éléphants. Surtout, le documentaire se veut une vraie histoire, qui suit de manière très chronologique l’enfance des petits guépards, entre jeux et épreuves, et la rivalité entre deux clans de lions qui menace directement la vie de la jeune Mara. Une musique orchestrale un brin envahissante vient appuyer tous les épisodes de cette saga des savanes aux allures de drame shakespearien, qui laisse finalement peu de place au hasard de la vie sauvage. Destiné aux familles - les scènes de chasse sont habilement montées, de façon à s’interrompre avant la mort des gazelles ou des zèbres -, Félins est sans aucun doute une ode aux paysages sauvages de la réserve africaine, où cohabitent (parfois dans un même plan !) des dizaines d’espèces. C’est aussi un éloge assumé de la maternité, voire carrément du matriarcat : ce sont les lionnes qui, en définitive, défendent le clan contre les attaques du redouté Kali, quand leur chef fuit, littéralement la queue entre les jambes... Quant à Sita, la maman guépard, elle réussit à repousser les assauts de trois mâles un peu trop envahissants pour protéger ses petits. Alternant avec aisance vues aériennes et gros plans, le récit, narré par la voix grave de Pascal Elbé, mêle habilement les scènes attendrissantes de la vie familiale et celles, spectaculaires, de chasse ou de combat. Le public, jeune ou non, ne peut qu’admirer les différences de comportement entre les deux espèces, diamétralement opposées. Alors que les lions vivent les uns sur les autres et passent l’essentiel de leur existence à se lécher entre eux, tous sexes, tous âges confondus, le guépard est un animal solitaire et la mère a parfois bien du mal à rassembler ses troupes pour changer de territoire. Le lion rugit, le guépard couine. Le lionceau roule, le petit guépard cabriole. Le choix de suivre ces deux espèces prend alors tout son sens et répond à un effort pédagogique qui n’est pas nécessairement pris en charge par le commentaire. Félins joue sur les émotions du spectateur par le biais d’images flamboyantes et, de ce fait, remplit parfaitement son contrat. _M.Q.
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