Synopsis
Badia se fait arrêter par la police devant ses copines. Quelques semaines plus tôt, Badia et Imane décortiquent des crevettes dans une usine du port de Tanger, pour 12 dirhams le kilo... Elles viennent "de l’intérieur", espérant trouver une vie plus attrayante dans la grande ville. Pour cacher l’odeur des crevettes, Badia ne lésine pas sur le savon. Elle ne fréquente pas les autres ouvrières car elle sent qu’elle est "sur la planche", qu’elle va bientôt plonger. La nuit, Badia et Imane se font passer pour des ouvrières du textile de la zone franche et se font draguer par des hommes, qu’elles cambriolent. Un soir, elles rencontrent Nawal et Asma, deux Tangéroises, ouvrières du textile. Elles volent ensemble. Le lendemain, Badia force au culot l’entrée de la zone franche pour les rejoindre avant d’essayer, difficilement, de revendre une gourmette volée. Elles sortent ensemble la nuit. Nawal et Asma, pas dupes sur leurs origines, leur proposent de voler des iPhones dans un local pour le compte d’un "fixer". Badia hésite, se demandant si Nawal et Asma ne sont pas de mèche avec la police. Seule, elle vole vingt iPhones, qu’elle ne parvient pas à revendre. Se sentant menacée, elle veut quitter l’usine et partir à Casablanca. Imane la pousse à accepter le deal d’iPhones. Elle accepte, à condition d’en voler un maximum. Les "filles-textile" font le guet pendant que les "filles-crevettes" volent 150 iPhones. La police débarque. Imane met le feu au local et pleure en voyant Badia se faire arrêter.
© LES FICHES DU CINEMA 2012
