Synopsis
Une ombre étrangle un homme dans une rue déserte. Avec Sofia, sa belle-fille, Doroteia attend Gebo, son mari, comptable, dans leur petit appartement. Celui-ci arrive, transi de froid. Pendant que Doroteia est à la cuisine, Gebo dit à Sofia qu’il a vu le correspondant de son fils, João, qui lui a donné des nouvelles de celui-ci. Gebo et Sofia sont d’accord pour que Doroteia n’ait pas de soupçons au sujet de João. Ils ont peur que João revienne à la maison. Il y a un an, Gebo a rencontré João dans la rue et lui a donné l’argent qu’il avait sur lui. Depuis, il a l’impression qu’une ombre le suit. Doroteia lui reproche leur pauvreté qui, s’ajoutant à l’absence de leur fils, l’empêche de se sentir vivante. Gebo rétorque que le bonheur est de faire toujours le même travail, que l’essentiel est de faire son devoir. Doroteia et Sofia vont se coucher. Gebo fait ses écritures de comptabilité. Survient João. Il rit. Le lendemain, deux amis viennent boire le café. João raconte à Sofia qu’il a dû étrangler un passant pour le dévaliser. Il aimerait être riche pour pouvoir commander. Plus tard, Doroteia dit à João qu’il lui fait peur, qu’elle ne le reconnaît pas. Il lui dit qu’il n’est pas comme les autres. La nuit, il vole la sacoche pleine d’argent que Gebo a rapportée pour son travail. Gebo écrit une lettre pour avertir son employeur du vol, sans dénoncer João, puis la déchire. Face au policier venu l’arrêter sur la dénonciation d’un voisin, Gebo s’accuse du vol.
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