Synopsis
L’assassinat diffusé en direct à la télévision du leader socialiste Asanuma par un jeune militant d’extrême droite conforte le rêve de l’écrivain Mishima : restaurer la nature divine de l’empereur, revenir aux valeurs fondamentales du vieux Japon et le réarmer. Pour cela, fort de sa notoriété et de sa fortune, il crée et finance une milice nationaliste qu’il espère capable d’être un jour assez forte pour être le fer de lance d’un changement de régime. Des officiers de l’armée défensive du pays lui apportent leur aide : le colonel Yamamoto et le capitaine Fukuoka entraînent, au pied du mont Fuji, les jeunes hommes que Mishima réunit. Ceux-ci sont tout d’abord commandés par Moshimaru, puis, lorsque celui-ci opte pour une vie plus normale, par Morita, entièrement dévoué à l’écrivain. Un écrivain qui renie la littérature, d’autant que le prix Nobel lui échappe en 1968. Les manifestations d’extrême-gauche sont alors réprimées par la police sans que l’armée puisse jouer un rôle. Le colonel Yamamoto fait comprendre à Mishima qu’il ne sortira pas de la légalité... Mishima décide alors de convaincre lui-même les soldats : une prise de parole devant les troupes se noie dans leur indifférence. Dès lors, son choix est fait : pour frapper l’opinion, il neutralise les officiers de l’armée avec ses derniers fidèles, séquestre leur général et se suicide dans le bureau de celui-ci, selon le rituel seppuku, suivi de Morita. Au pied du mont Fuji, sa veuve, Yoko, lui parle...
© LES FICHES DU CINEMA 2013
