Synopsis
Un vieil avocat est sur le point de prendre sa retraite. Il dialogue longuement avec un ami, qui se nomme Jean Giono. Un enfant, qui semble posséder toute la connaissance du monde et qui n’hésite pas à corriger ceux qui se trompent, rencontre celui qu’il admire par dessus tout : Ludwig Van Beethoven. Un étrange voyageur rôde : veut-il assassiner le vieil avocat ? Les parcours de l’avocat, de l’enfant et du voyageur s’entremêlent sans cesse mais se développent aussi indépendamment les uns des autres. L’enfant emmène Ludwig Van Beethoven au cinéma. En découvrant ce nouvel art, le musicien est subjugué par la beauté du processus et la grandeur des personnages. L’enfant et lui interrogent les autres spectateurs de la salle : "ça ne vous dérange pas de ne pas comprendre le film que vous regardez ?" Des objets ou mots-clés forment ce qui ressemble à des liens : les bateaux, le temps (les horloges, les réveils), les dialogues métaphysiques, la mort, le cinéma, le langage, les vélos et le mot "Rhododendron", que l’avocat ne cesse de répéter (en finissant par ne plus le définir comme un arbre). Ce vieil homme est persuadé que celui qui le tuera est le voyageur. Il n’en est rien : c’est finalement l’enfant qui l’assassine, d’un coup de fusil. Ils pénètrent alors tous deux dans le canon de l’arme qui lui a ôté la vie. Dans ce qui ressemble à une séance de spiritisme, les morts dialoguent avec les vivants.
© LES FICHES DU CINEMA 2012