Diana Vreeland : The Eye Has to Travel (2011) Lisa Immordino Vreeland, Bent-Jorgen Perlmutt, Frédéric Tcheng

Diana Vreeland : The Eye Has to Travel

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France03 octobre 2012
Procédé image35 mm - NB - Couleur
Durée86 mn
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Générique technique

RéalisateurLisa Immordino Vreeland
RéalisateurBent-Jorgen Perlmutt
RéalisateurFrédéric Tcheng
ScénaristeLisa Immordino Vreeland
ScénaristeBent-Jorgen Perlmutt
ScénaristeFrédéric Tcheng
Société de production Gloss Studio
ProducteurLisa Immordino Vreeland
Producteur exécutifJonathan Gray
Producteur exécutifMark Lee
Producteur exécutifMagnus Andersson
Producteur exécutifRon Curtis
Producteur exécutifRaja Sethuraman
Distributeur d'origine Happiness Distribution (Paris)
Directeur de la photographieCristobal Zanartu
Compositeur de la musique originaleSusan Jacobs
Compositeur de la musique originalePaul Cantelon
MonteurBent-Jorgen Perlmutt
MonteurFrédéric Tcheng

générique artistique

Diana Vreeland

Bibliographie

Synopsis

L’histoire de Diana Vreeland est celle d’un vilain petit canard devenu "impératrice de la mode". En une heure et demie, le documentaire de Lisa Immordino Vreeland (femme du petit-fils de Diana) dresse un portrait saisissant d’un petit bout de femme pas joli, qui, pour exister, a tout misé sur l’originalité. "Soyez les premiers ou les derniers, mais jamais au milieu", enjoindra-t-elle à ses fils. Portée par un sens du style et de l’air du temps inégalé, Diana Vreeland a brillé chez Harper’s Bazaar puis en tant que rédactrice en chef de Vogue de 1963 à 1971, et enfin à la tête de l’Institut de la mode du MET. Dense, rythmé, nourri d’une iconographie riche et précise, le film narre la transformation, l’ascension et le règne de celle que le monde de la mode, à l’unisson, désigne comme l’icône ultime. Amis, collaborateurs et admirateurs évoquent celle qui "nous a fait entrer dans une nouvelle ère", qui "avait une longueur d’avance", qui "a défini le style d’une génération", qui "a laissé les femmes devenir extravagantes et extraordinaires", en un mot : une "visionnaire" ! Calvin Klein, Diane von Furstenberg, Anjelica Huston, David Bailey, Richard Avedon, Manolo Blahnik, pour ne citer qu’eux, n’ont pas assez de mots pour saisir la dimension hors normes du personnage. Il faut donc passer sur le côté hagiographique de l’exercice pour suivre avec délice le destin de cette forte personnalité. Pour devenir l’impératrice de la mode, "la première chose, c’est de naître à Paris, après tout coule de source", explique malicieusement Diana elle-même, dans les années 1980. Elle naît donc à Paris, en 1903, et y côtoie les ballets russes et Nijinski, qui la divertissent d’une mère peu aimante, qui l’appelait son "horrible petit monstre". De sa gouaille rauque, Diana évoque ses souvenirs avec un savoureux sens de l’anecdote et du détail : elle aperçoit Lindbergh volant au-dessus de son jardin, elle croise Hitler et sa moustache ridicule, elle vend de la lingerie à Wallis Simpson, future duchesse de Windsor... Autant d’étapes avant de devenir rédactrice de mode. C’est son allure, alors qu’elle danse en Chanel au St Regis de New York, qui la fait repérer par Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar. Snow l’embauche pour son inénarrable chronique Why Don’t You ?... Diana y livre moult suggestions avisées telle que pourquoi ne mettriez-vous pas des mitaines mauves avec toutes vos tenues ? Avant de dépoussiérer pour de bon l’univers de la presse féminine. Le bikini, le jean, Lauren Bacall, les Stones, le nez de Barbra Streisand, Cher, Jackie Kennedy : Diana Vreeland en parle avant tout le monde dans les pages de Vogue. Photos d’époque, pages de magazines, animations, graphiques, musiques très judicieusement choisies illustrent la soif de vie et de nouveauté qui animait Diana. Le film restitue ainsi avec entrain la tornade créative que fut Vreeland. Surtout, des extraits de films rappellent que Diana fut aussi un tyran, une caricature de rédactrice de mode qui inspira le cinéma. La réd’ chef de Funny Face qui décrète "Think pink !", c’est elle. Le personnage de Miss Maxwell et ses sentencieux "divin" ! tombant sur la tête de Polly Maggoo, c’est elle encore ! À cette époque, le diable s’habillait en Chanel.
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