Aujourd'hui (2011) Alain Gomis

Pays de productionFrance
Sortie en France09 janvier 2013
Procédé image35 mm - Couleur
Durée88 mn
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Générique technique

RéalisateurAlain Gomis
Assistant réalisateurDelphine Daull
ScénaristeAlain Gomis
ScénaristeDjolof Mbengue
Collaborateur scénaristiqueMarc Wels
DialoguisteAlain Gomis
DialoguisteDjolof Mbengue
Société de production Granit Films (Paris)
Société de production Maïa Cinéma (Paris)
Coproduction Cinekap (Dakar)
Coproduction Agora Films (Paris)
Distributeur d'origine Jour2Fête (Paris)
Directeur de la photographieCrystel Fournier
Opérateur steadycamBoubkar Benzabat
Ingénieur du sonAlioune Mbow
MixeurJean-Pierre Laforce
Compositeur de la musique originaleDjolof Mbengue
Compositeur de la musique originaleNiairi Tally
CostumierSalimata Ndiaye
MaquilleurAnna Senghor
MonteurFabrice Rouaud
Directeur de castingDelphine Gomis

générique artistique

Saul Williams(Satché)
Djolof Mbengue(Sélé)
Anisia Uzeyman(Rama)
Aïssa Maïga(Nella)
Thierno Ndiaye Doss(l'oncle)
Alexandre Gomis(Lexou)
Anette Derneville Ka(Fatima)
Hélène Gomis(Labelle)
Charlotte Mendy(Jène)
Tony Mendy(Tony)
Jean Mendy(l'oncle Thierno)
Marlène Niang(la voisine)
Sané Diankha(Griotte)
Bass Diakhaté(Borom Tangana)
Sidya Konaté(Sidi)
Cham Diolla(Jo)
Roger Sambou(Ra)
Ibrahima Mbodj(Séba)
Laïty Fall(Léo)
Oumar Ciss(Juice)
Lamine N'Diaye(Taximan)
Déesse Badiane Ndiaye(la secrétaire)
Alioune Konaré(le mécano)
El Hadj Sidy Niang(le vigile)
Lamine Mbengue(monsieur Bâ)
Adama Diagne(un dignitaire)
Mohamed Williers(un dignitaire)
Abdallah Ndiaye(un dignitaire)
Mamadou Diack(un dignitaire)
Maoro Petroni(un dignitaire)
Emilie Adams(une dignitaire)
Saliou Mbengue(le vendeur de coco)
Mamadou Djigal(le fou)
Ablaye Diouf(le sapeur)

Bibliographie

Synopsis

Dakar. Se sachant «choisi» pour mourir «aujourd’hui», sans raison indiquée, Satché contemple seul le décor de sa chambre avant de rejoindre parents et amis réunis. Sa mère, en pleurs, l’étreint ; son père exprime sa fierté : «la grâce a frappé à notre porte et vient prendre notre fils pour rejoindre les esprits». Un bélier est sacrifié, et l’entourage chante ses louanges. Dans les rues, filles et garçons lui font fête. Satché passe voir ses copains puis observe d’un taxi la trépidante vie dakaroise avant de pénétrer dans une galerie d’art luxueuse tenue par Nella, son premier amour. Il subit silencieusement son amertume et fuit, l’angoisse de la mort au ventre. Accompagné de son fidèle ami, Sélé, Satché se rend dans la paisible maison de son oncle, chargé de laver les morts, et lui demande de mimer sur lui les gestes rituels qu’il devra bientôt effectuer. «Pourquoi moi ?... Je n’ai pas vécu», se lamente-t-il. À l’issue d’une brève cérémonie donnée à l’Hôtel de Ville en son honneur, les deux amis sillonnent à pied différents quartiers de la ville. Ils croisent des manifestants exprimant leur ras-le-bol, avant de se séparer chaleureusement devant la maison de Satché. Dans le calme de la cour, il imagine ses enfants devenus adultes, voit sa femme effectuant ses tâches ménagères en silence, avant d’aller cacher sa tristesse dans leur chambre. Ils y font l’amour sans qu’il ne la touche. Apaisés, les époux sont blottis l’un contre l’autre.
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