Synopsis
Carlos recommande à sa fille, Lisa, de toujours garder la tête droite. Elle vit avec sa mère, Alejandra, qui reproche à Carlos de ne pas s’occuper assez de sa fille. Celui-ci leur apporte l’argent de cachets qu’il vient de toucher. Lors des petits galas que cet ouvrier donne pour une agence de sosies, notamment dans la maison de retraite où vit sa mère, il «interprète» son idole : Elvis Presley. Il s’identifie à son dieu : «J’ai inventé le rock’n’roll», dit-il. Il n’a pas pu faire autrement : «Dieu m’a donné sa voix, je n’ai pu qu’accepter.» Dans son appartement miteux, Carlos mange pour être aussi gros que l’Elvis final. Carlos donne beaucoup d’argent à une infirmière pour sa mère et brûle ses vêtements d’ouvrier. Lors d’une répétition pour un concert important, un coup de fil lui apprend que Lisa et sa mère ont eu un accident de voiture. Alejandra est dans le coma, mais Lisa n’a rien : il l’installe chez lui. Un soir, il l’oublie à un gala et revient la chercher. Il la laisse à sa mère quand il travaille à l’usine, où il s’est fait réembaucher. Puis Lisa retourne vivre chez Alejandra, sortie du coma. Carlos vend sa voiture et vide son appartement. Il met le feu à l’agence de sosies, qui ne lui paie pas certains cachets. Il loue une énorme limousine blanche pour aller prendre l’avion qui l’amène à Memphis. Là-bas, il fait, en bus, le tour des lieux où a vécu Elvis. Il visite la maison de son dieu, où il se laisse enfermer pour la nuit. Il avale des cachets et s’écroule par terre.
© LES FICHES DU CINEMA 2013
