Synopsis
Un soir, une femme se rend dans un commissariat et dit avoir tué son mari il y a plusieurs années. On avait conclu alors à un suicide. La policière de garde veut en savoir plus. La femme explique que c’était un mari violent qui la frappait quotidiennement. En revanche, il ne touchait pas à leur fils. La policière lui demande pourquoi elle se dénonce maintenant. Elle dit avoir des remords qui se traduisent par des symptômes physiques l’empêchant de travailler, de dormir. «Barrez-vous» lui dit la policière, mais la femme refuse. «Réfléchissez encore une heure» dit-elle alors, et elle l’envoie prendre l’air. De retour, la femme persiste : «Demain, il y aura prescription et ils ne pourront plus me condamner. Arrêtez-moi !» La policière révèle qu’elle-même a des choses à se reprocher (elle a passé un homme à tabac il y a longtemps) puis s’absente un instant. La femme en profite pour tenter de consigner ses aveux à temps dans l’ordinateur, mais il lui faut un code. La policière revient. La femme s’empare de son pistolet et lui ordonne de prendre sa déposition. La policière casse son ordinateur, puis reprend le dessus et met la femme en cellule. Le lendemain, le crime est prescrit. La femme dit : «Il n’y aura jamais de point final à cette histoire. J’en ai pris pour perpète.» La policière cède alors et propose d’antidater la procédure. La femme est arrêtée. Au parloir, elle dit à son fils : «Je me suis dénoncée pour te montrer que je n’ai pas fait que subir.»
© LES FICHES DU CINEMA 2013
