Sur le chemin de l'école (2012) Pascal Plisson

Pays de productionFrance
Sortie en France25 septembre 2013
Procédé image35 mm - Couleur
Durée75 mn
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Générique technique

RéalisateurPascal Plisson
ScénaristeMarie-Claire Javoy
ScénaristePascal Plisson
ProducteurBarthélémy Fougea
Producteur exécutifStéphanie Schorter
Distributeur d'origine The Walt Disney Company France
Directeur de la photographieSimon Watel
Ingénieur du sonEmmanuel Guionet
Compositeur de la musique originaleLaurent Ferlet
MonteurSarah Anderson
MonteurSylvie Lager
Photographe de plateauEmmanuel Guionet

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

Ils ont entre 11 et 13 ans, leurs familles vivent chichement et ils partagent une même envie d’apprendre, qui les pousse à parcourir des dizaines de kilomètres pour atteindre l’école. Pour le Kenyan Jackson, la Marocaine Zahira, l’Argentin Carlito et le Bengalais Samuel, chaque trajet vers l’école s’apparente à un parcours semé d’embûches. Pascal Plisson nous emmène dans les paysages très sauvages de Patagonie et de la savane africaine, où rôdent les bêtes sauvages, sur les sentiers de montagne où s’usent les semelles de chaussures inadaptées et sur les chemins sablonneux, parfois inondés, qui bordent le golfe du Bengale. Réalisé avec le soutien de l’association Aide et Action, qui s’emploie à faciliter l’accès à l’éducation, Sur le chemin de l’école réussit, sans voix off, son objectif : rappeler à chacun ce que ces quatre enfants - comme des millions d’autres - ont compris : que l’école est une chance. Pour accrocher son public, le réalisateur n’a qu’à poser sa caméra au milieu de paysages splendides - le trajet de Carlos et de sa soeur Micahela en Patagonie est un émerveillement - et laisser faire les enfants qui se prêtent volontiers au jeu. La première séquence, dans laquelle Jackson creuse le sol d’un paysage très aride pour faire surgir une source où il nettoie son uniforme scolaire, donne le ton : fiers et débrouillards, ces enfants sont bien d’impressionnants «héros du quotidien.» Pour éviter les troupeaux d’éléphants, contourner des groupes de miliciens ou de guerriers, Jackson et sa soeur Salome, bidons d’eau en main, doivent en passer par de longs détours, ici à travers de vastes prairies, là en empruntant des sentiers rocailleux. Et ces quinze kilomètres, Jackson et Salome les parcourent... au pas de course ! Apologie de l’école et de la transmission du savoir, Sur le chemin de l’école n’en révèle pas moins de curieuses surprises. Ainsi, ce jour-là - chaque histoire raconte un unique trajet, à peine scénarisé - l’enjeu est important : Jackson est responsable de la levée des couleurs, du salut d’allégeance au drapeau de la patrie. Insolite conception du savoir ! Pas question, dans ces conditions, de perdre du temps. Pour ces enfants, dont certains se lèvent bien avant l’aube, arriver en retard prend la forme d’une hantise. Le documentaire de Plisson se donne alors des allures de thriller. On angoisse pour Zahira quand son amie Noura se tord la cheville et met en péril leur périple de quatre heures. Ou encore quand elle se voit refuser pour la troisième fois une place en auto-stop ; on tremble avec Carlito quand son cheval, en descendant une ravine, glisse dangereusement. Le plus touchant de ces portraits reste peut-être celui de Samuel, handicapé arrimé à un fauteuil roulant fait de bric et de broc que ses petits frères, Emmanuel et Gabriel, tirent et poussent tout au long de sentiers à peine carrossables. Leur vivacité, l’amour infini qu’ils portent à ce grand frère, sans oublier la solidarité de paysans qui leur viennent en aide, d’un vendeur de vélos qui répare les pneus du fauteuil, jusqu’aux camarades de Samuel qui se précipitent telle une vague pour le transporter à la manière d’une rock-star dans la salle de classe, achèvent de nous attendrir.
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