Mission to Lars (2011) James Moore, William Spicer

Mission to Lars

Pays de productionGrande-Bretagne
Sortie en France09 octobre 2013
Procédé image35 mm - Couleur
Durée77 mn
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Générique technique

RéalisateurJames Moore
RéalisateurWilliam Spicer
Société de production Spicer and Moore (London)
ProducteurJames Moore
ProducteurWilliam Spicer
Producteur associéVictoria Musguin
Producteur déléguéAshton Radcliffe
Producteur exécutifKate Spicer
CadreurLeigh Alner
CadreurTim Azzaria
CadreurJames Moore
CadreurWilliam Spicer
MixeurRob Humpage
MixeurJamie Roden
Compositeur de la musique originaleMike Lindsay
MonteurMags Arnold
MonteurTom Herington
MonteurBen Luria
MonteurJames Moore

générique artistique

Lars Ulrich(dans son propre rôle)
Kate Spicer(une voix originale)
Tom Spicer(une voix originale)
William Spicer(une voix originale)
Jasmin St. Clair(une voix originale)

Bibliographie

Synopsis

Tom est atteint du syndrome de l’X fragile, une forme aiguë d’autisme. Il porte de grosses lunettes en «cul de bouteille» qui lui font les yeux ronds, il parle peu et vit dans une institution à la campagne où il travaille à fabriquer de la litière pour animaux à partir de vieux papiers. Sa soeur aînée, Kate, est journaliste, son frère cadet, Will, est réalisateur. Tous deux vivent à Londres et se sont éloignés de ce frangin «différent», qui n’a qu’un seul désir, répété en boucle depuis toujours : «Je voudrais voir Lars». Comprendre : Lars Ulrich, batteur de son groupe préféré, Metallica. Kate et Will décident donc d’embarquer Tom jusqu’en Amérique, pour un long voyage au bout duquel ils espèrent une rencontre avec l’idole de Tom. Le but, dit Kate, est de lui «faire faire des choses inhabituelles», et de lui offrir «une grande aventure». Neuf jours avant le lancement de la mission, Kate établit un plan d’attaque. L’entourage apporte ses connaissances du fonctionnement de Tom : Janet, son éducatrice ; sa mère ; son père ; sa belle-mère, Jane. D’où il ressort qu’il a besoin de sa «routine», est effrayé par le bruit, ne supporte pas d’attendre... et, parfois, porte deux caleçons ! La veille du jour J, Tom disparaît, puis déclare ne plus vouloir partir. Finalement, convaincu par Jane, il s’envole pour Los Angeles où la fratrie loue un camping-car. En route pour Las Vegas, Tom est taciturne et Kate s’interroge : «Il devrait s’amuser ? Je crois que nous ne savons pas nous occuper de lui...» Il refuse qu’ils garent leur véhicule près du lieu du concert («Trop bruyant») et Kate se rend seule sur place. Le lendemain, elle annonce qu’ils sont «accueillis à bras ouverts», ils poursuivent leur route jusqu’à Sacramento où Metallica se produit ensuite, mais Kate décide de «déstresser» et fait un crochet par le parc Yosemite, puis va voir le professeur Hagerman, qui lui donne des clés supplémentaires pour comprendre son frère. Celui-ci assiste à la rencontre avec un casque et un dispositif de prise de son : faisant désormais «partie du processus», il se détend. Le soir, il pénètre dans les coulisses, y regarde, écoute et enregistre Metallica, mais bat en retraite. Dernière chance : le concert d’Anheim, Kate obtient un rendez-vous avec la star à 18h45. Tom est d’accord pour s’y rendre. Après une longue attente, Lars apparaît et Tom rit et joue même un peu de batterie, il accepte d’entrer dans la salle à la suite du groupe. Le récit de cet impossible pari est une aventure humaine bouleversante, où se font jour les regrets et remords accumulés depuis l’enfance, la difficulté d’être à bonne distance avec un garçon atteint d’autisme qui refuse même les câlins, la séparation des parents jamais expliquée mais vive comme une blessure à jamais ouverte pour tous... La victoire la plus gigantesque de Kate et Will n’est pas d’avoir réussi à obtenir tous les laissez-passer nécessaires, mais bien ce temps passé avec Tom et cette prouesse de l’avoir emmené loin de ses bases et de sa routine. Le plaisir, dans les gros yeux ronds de Tom, est visible. Le film en garde à jamais la trace.
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