The Go-Go Boys : The Inside Story of Cannon Films (2013) Hilla Medalia

The Go-Go Boys

Pays de productionIsraël ; France ; Etats-Unis
Sortie en France22 octobre 2014
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurHilla Medalia
ScénaristeHilla Medalia
ScénaristeDaniel Sivan
Société de production Globus Film Production & Television (Tel Aviv)
Société de production Noah Films (Tel Aviv)
Société de production Other Angle Pictures (Paris)
Société de production know Productions (New York ; Tel Aviv)
Coproduction Rabinovich Film Fund Cinema Project
ProducteurYariv Horowitz
ProducteurRoy Lev
CoproducteurHilla Medalia
CoproducteurNeta Zwebner-Zaibert
Producteur associéOlivier Albou
Producteur associéChrista Campbell
Producteur associéLati Grobman
Producteur associéLaurence Schonberg
Producteur associéLilach Klaitman Shoval
Producteur associéDavid Toledano
Producteur exécutifAsher Lagziel
Producteur exécutifIdo Lev
Producteur exécutifIshay Mor
Distributeur d'origine Paradis Films (Paris)
Directeur de la photographieOded Kirma
Ingénieur du sonAviv Aldema
Compositeur de la musique originaleJonathan Bar-Giora
MonteurDaniel Sivan

générique artistique

Menahem Golan(dans son propre rôle)
Yoram Globus(dans son propre rôle)
Jon Voight(dans son propre rôle)
Michael Dudikoff(dans son propre rôle)
Billy Drago(dans son propre rôle)
Andreï Konchalovsky(dans son propre rôle)
Franco Zeffirelli(dans son propre rôle)
Tom Pollock(dans son propre rôle)
Boaz Davidson(dans son propre rôle)
Yehuda Barkan(dans son propre rôle)
Jean-Claude Van Damme(dans son propre rôle)
Eli Roth(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Riche en archives et en anecdotes savoureuses, le film d’Hilla Medalia retrace l’incroyable épopée de Menahem Golan et de son cousin Yoram Globus, qui, à la tête de la société Cannon, révolutionnèrent la production et la distribution des films à Hollywood dans les années 1980. De Tibériade à Los Angeles, le parcours des deux acolytes, tel qu’il nous est raconté, renoue avec celui des premiers magnats de l’industrie du film, issus de l’immigration et passionnés jusqu’à la moelle. Comment ils atteignirent le succès en Israël et comment ils se lancèrent ensuite à la conquête de l’Amérique en repartant de zéro, comment Menahem vendit trois fois sa maison, comment son talent d’artisan d’un cinéma résolument populaire joint au talent de Yoram pour les affaires fit des étincelles et impressionna toute l’industrie, jusqu’à la chute et au divorce inéluctable des deux associés : toute l’odyssée se déroule avec l’évidence d’un conte, d’autant plus vivant qu’une grande tendresse transparaît dans les témoignages des compagnons de route du célèbre duo. De Michael Dudikoff, acteur incontournable des séries B d’arts martiaux de la Cannon, à Andreï Kontchalovsky, dont les deux cousins produisirent Runaway Train, tous regrettent ce temps où, au contraire des autres studios, la Cannon vous disait tout de suite oui ou non, où un contrat écrit sur une serviette en papier suffisait et où on tournait sans attendre. Vilipendée par la critique, la Cannon finança et distribua tout de même - outre une quantité phénoménale de films d’"exploitation" (baston, guerre, mais aussi le tout premier film sur la break dance !) - des auteurs tels que Cassavetes, Godard, Altman, Zeffirelli, Polanski ou encore Barbet Schroeder. Il ressort de ce récit d’une formidable réussite et d’une chute presque annoncée que Menahem et Yoram ne peuvent être réduits à de simples vendeurs sans âmes. Menahem répète souvent que le public est son seul dieu. De fait, il vise toujours le succès avant tout, mais l’argent gagné est illico réinvesti dans un autre film. C’est d’ailleurs cette boulimie sans limite qui grèvera les finances de la société et finira par la couler. La relation quasi maritale des deux hommes, complexe, fusionnelle, est au coeur de tous ces enjeux d’argent. Menahem ne supportait aucune entrave à sa liberté de création, et Yoram ne savait pas lui dire non. Ces deux personnages méritaient bien un film et, si celui-ci est plutôt sage dans sa forme, il est très bien fichu et se révèle touchant et souvent drôle. Ah, la scène où Van Damme, serveur dans un restaurant, lance son coup de pied au-dessus de la tête de Menahem sans faire tomber ses plats... ! Un mois plus tard, il tournait Bloodsport. Cette scène aussi, en 2014, où le vieux Menahem, toujours fou de cinéma, retrouve Yoram, devenu patron de studios en Israël, et tente de le convaincre de lire un scénario : "Tu verras, il nous vaudra un Oscar !" lui dit-il. Belle et flamboyante histoire que celle de ce duo que Newsweek baptisa les Go-Go Boys, et qui, comme le dit Eli Roth, "nous ont apporté les ninjas, Chuck Norris, Charles Bronson et la break dance". _G.R.
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