Synopsis
1900. Célestine est femme de chambre et change régulièrement de place. Un jour, elle est envoyée au service de bourgeois de province, M. et Mme Lanlaire. L’accueil est rude, tout comme la relation avec sa patronne, qui cherche avant tout à la dresser. Célestine se morfond dans cette vie mesquine, entourée des vaines ardeurs de M. Lanlaire, mais aussi de Marianne, la douce et fragile cuisinière, et de Joseph, le palefrenier de la maison, dont la virilité taiseuse la fascine. La vie s’écoule, ponctuée par la dureté des tâches, les souvenirs des différentes places qu’elle occupa, notamment chez la bienveillante Mme Mendelssohn, et la compagnie des autres bonnes du village dont Rose, qui vit en concubinage avec son patron, le capitaine. Un jour, Joseph, sensible comme tous les hommes au charme de Célestine, lui propose de venir s’installer à Cherbourg avec lui pour tenir la taverne à marins que ses économies lui permettent d’acquérir. Mortifiée de se voir choisie pour faire la maquerelle par un homme qui, bien qu’il la séduise, s’avère calculateur, Célestine réserve sa réponse. Peu après, Rose meurt. Le capitaine propose à Célestine de la remplacer tant à son service que dans son lit. Mais la jeune femme a déjà choisi. Ce sera Cherbourg et Joseph. Ensemble, ils volent l’argenterie de Mme Lanlaire. À quelques semaines de là, Joseph fait savoir à ses employeurs désolés qu’il quitte leur service. Plus tard, il revient chercher Célestine, alors qu’elle a su se rendre indispensable à Mme Lanlaire.
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