Synopsis
Paris, 1899. Gardien de la paix, Jean Albertini est choisi par son supérieur, Gaspard, pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Modeste orphelin mais grand lecteur, Jean voit là l’occasion de se construire un destin. Sous couverture d’ouvrier métallurgiste, il fait la connaissance de Biscuit, Élisée et Eugène. Convié à une causerie populaire, il rencontre la belle et libre Judith, une des intervenantes et la compagne d’Élisée. En cognant un flic lors de la descente de police qui suit, Jean convainc ce dernier, méfiant, de sa loyauté. Accepté, il s’installe avec le petit groupe dans l’appartement de Marie-Louise, bourgeoise gagnée à la cause dont les parents séjournent en Indochine, et entame une liaison amoureuse avec Judith. Tout en rendant fidèlement compte à Gaspard, Jean découvre une nouvelle façon d’envisager le monde et explore sa propre histoire. Anarchistes individualistes, les membres du groupe ne croient pas au syndicalisme. Ils pratiquent la "reprise individuelle" sous forme de cambriolages. Lors du braquage d’une banque, suggéré par Eugène, partisan d’actions plus radicales, Biscuit est tué. Replié à la campagne, le groupe prépare un attentat chez un magistrat. Écartelé, Jean, qui n’a pu les dissuader, force Judith, le jour J, à faire le guet dehors. Prévenus par Jean, les policiers jaillissent de l’appartement. Élisée fixe Jean et se brûle la cervelle. Arrêté, Eugène comprend alors le rôle de Jean. Plus tard, Judith, en route pour l’Amérique, lui écrit tout son dégoût.
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