Synopsis
Florence, 1348. Pour échapper à la peste, dix jeunes gens, sept filles et trois garçons, se réfugient sur les hauteurs, à l’écart, dans un "palazzio" désert. Ils fixent une règle de vie commune : à tour de rôle, ils conteront aux autres une histoire. Le premier récit évoque Catalina, malade, rejetée par son mari et laissée pour morte. Elle ressuscite par l’amour de Gentile et refuse de retourner auprès de son mari. Puis vient l’aventure de Calandrino, si benêt que deux camarades lui font croire qu’une pierre l’a rendu invisible. Il multiplie les méfaits, le quartier ayant été prévenu de la farce. Sauf son épouse, qui le voit ! Réalisant qu’on s’est joué de lui, il passe violemment sa rage sur elle. Suit le drame de la belle Ghismunda, revenue, veuve, vivre chez un père trop aimant qui ne tolère pas l’amour de sa fille pour son valet Guiscardo. Il le fait assassiner. Ghismunda le rejoint dans la mort. Un couvent tient lieu de cadre au quatrième conte. Surprise avec un homme dans sa cellule, Soeur Usimbalda paraît devant l’abbesse Isabetta qui la menace des pires sanctions. On découvre qu’elle aussi a un amant. Isabetta en convient et exhorte ses filles à faire de même ! Le sacrifice de Federico pour Giovanna clôt le cycle. Démuni, il lui offre en repas son faucon, ce faucon qu’elle venait lui demander pour son fils mourant. La mort de l’enfant n’empêchera pas Giovanna de retrouver Federico. Au bout d’une dizaine de jours, les jeunes gens se séparent avant de redescendre vers Florence libérée de la peste.
© LES FICHES DU CINEMA 2015
