Next Goal Wins (2014) Mike Brett, Steve Jamison

Une équipe de rêve

Pays de productionGrande-Bretagne
Sortie en France10 juin 2015
Procédé image35 mm - Couleur
Durée97 mn
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Générique technique

RéalisateurMike Brett
RéalisateurSteve Jamison
Société de production Archer's Mark (London)
Société de production Agile Films (London)
ProducteurMike Brett
ProducteurSteve Jamison
Producteur exécutifAdam Booth
Distributeur d'origine Bodega Films (Paris)
Directeur de la photographieSteve Jamison
Ingénieur du sonRichard Lewis
MixeurSteven Parker
Compositeur de la musique originaleRoger Goula
MonteurJulian Quantrill

générique artistique

Thomas Rongen(dans son propre rôle)
Nicky Salapu(dans son propre rôle)
Liatama Amisone(dans son propre rôle)
Uasila'a Heleta(dans son propre rôle)
Daru Taumua(dans son propre rôle)
Tala Luvu(dans son propre rôle)
Terrence Sinapati(dans son propre rôle)
Roy Luani(dans son propre rôle)
Ismael D'Angelo Herrera(dans son propre rôle)
Moe Kuresa(dans son propre rôle)
Ramin Ott(dans son propre rôle)
Diamond Ott(dans son propre rôle)
Rambo Tapui(dans son propre rôle)
Charlie Uhrle(dans son propre rôle)
Gene Neemia(dans son propre rôle)
Johnny Saelua(dans son propre rôle)
Justin Manao(dans son propre rôle)
Rawlston Masaniai(dans son propre rôle)
Shalom Luani(dans son propre rôle)
Suani Uelese(dans son propre rôle)
Fitiuta Maiava(dans son propre rôle)
Chin-Fu Taase(dans son propre rôle)
Taufaiula Mavaega(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

L’île polynésienne American Samoa est connue pour ses lagons et pour ses cocotiers, mais surtout pour son équipe de football, qui a la réputation d’être la pireau monde. Occupant la dernière position du classement de la FIFA depuis 2001, année où elle a été battue 31 à 0 par l’Australie - le score le plus lourd jamais infligé lors d’une rencontre internationale -, celle-ci suscitait la moquerie. Son gardien de but, Nicky Salapu, qui vivait à Seattle, se faisait même interpeller dans la rue parce qu’il détenait le record de buts encaissés dans l’histoire du football. Malgré cela, elle décide, en 2011, d’essayer de se qualifier pour la Coupe du monde 2014. Curieux de découvrir ses motivations, et de voir comment elle allait relever un tel challenge, deux réalisateurs passionnés de football, habitués à filmer des publicités sur le sujet, sont partis sur l’île afin de suivre l’aventure. Va-t-elle réussir à se qualifier ? Comment s’entraîne-t-elle ? Qui en sont les membres ? Même si nous sommes ici en présence d’un documentaire, le scénario, le montage, le choix de s’attarder sur certains protagonistes, l’emploi de la musique et, plus généralement, la manière de filmer, lui confèrent une tension qui fait vaguement penser à des films anglais comme The Full Monty ou Billy Elliot, mettant en scène des héros tenus de concilier leur passion et un quotidien tout sauf évident. Car aucun n’est ici footballeur professionnel, et tous doivent s’entraîner avant et après le travail, certains cumulant même trois emplois, parfois durs physiquement, pour survivre sur cette île dont le contexte économique n’est guère enviable. En conséquence de quoi les joueurs les plus prometteurs choisissent de s’exiler... Ici, trois footballeurs et un entraîneur partis à l’étranger viennent justement se joindre à eux pour la compétition. Balayée par le tsunami de 2008, l’île s’est refaite peu à peu et les joueurs, animés par leur foi et par leur passé de guerriers, n’ont pas jeté l’éponge, malgré leurs échecs répétés. Mais c’est surtout l’arrivée de Thomas Rongen, entraîneur professionnel hollandais, qui, un mois avant la compétition,les sort de leur manque de professionnalisme.Il leur enseigne un esprit "coaching", parfois agressif, très loin de leurs pratiques habituelles, qui semblent beaucoup plus douces et respectueuses. Quand on ne s’intéresse pas au football, on se demande si c’est bien nécessaire ! Des tensions apparaissent, puis finissent par s’estomper ; les uns s’attachent aux autres ; l’équipe devient plus offensive, plus technique et plus résistante. Deux individualités sortent du lot : le gardien de but et Johnny "Jaiyah", premier joueur transgenre à disputer une compétition internationale. Lorsque Rongen, rejoint par sa femme, raconte que sa fille s’est tuée dans un accident lorsqu’elle avait l’âge de certains des joueurs, l’émotion monte d’un cran. La compétition commence sur les îles Fidji : American Samoa gagne un match, en partie grâce à Jaiyah, puis un second, avant de perdre contre l’équipe de Samoa. Mais l’essentiel est sans doute ailleurs : l’aventure- qui, pour Rongen, semble avoir été très forte - leur a permis, à tous, de gagner en fierté.
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