Steve McQueen: The Man & Le Mans (2014) John McKenna, Gabriel Clarke

Steve McQueen : The Man & Le Mans

Pays de productionEtats-Unis ; Grande-Bretagne
Sortie en France04 novembre 2015
Procédé image35 mm - Couleur
Durée112 mn
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Générique technique

RéalisateurJohn McKenna
RéalisateurGabriel Clarke
ScénaristeGabriel Clarke
ProducteurJohn McKenna
Producteur exécutifAndrew Marriott
Distributeur d'origine Marco Polo Production
Directeur de la photographieMatt Smith
Ingénieur du sonGeorge Foulgham
MixeurGeorge Foulgham
Compositeur de la musique originaleJim Copperthwaite
MonteurMatt Wyllie

générique artistique

Chad McQueen(dans son propre rôle)
Neile Adams McQueen(dans son propre rôle)
Derek Bell(dans son propre rôle)
Jonathan Williams(dans son propre rôle)
David Piper(dans son propre rôle)
Siegfried Rauch(dans son propre rôle)
Hal Hamilton(dans son propre rôle)
Louise Edlind(dans son propre rôle)
Michael Keyser(dans son propre rôle)
Alan R. Trustman(dans son propre rôle)
John klawitter(dans son propre rôle)
Peter Samuelson(dans son propre rôle)
Haig Altounian(dans son propre rôle)
Mario Iscovich(dans son propre rôle)
Les Sheldon(dans son propre rôle)
Craig Relyea(dans son propre rôle)
Bob Rosen(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Porté par deux réalisateurs, Gabriel Clarke et John McKenna, ce travail retrace la genèse et la réalisation du film qui compta sans doute le plus pour Steve McQueen car à la croisée de toutes ses passions : vitesse, course, cinéma. Entremêlé de nombreuses et récentes interviews, il permet au spectateur d’aller à la rencontre des membres de l’équipe de production, mais aussi de Neile Adams McQueen, sa première femme, et de Chad McQueen, le fils qu’ils eurent ensemble, qui avait 10 ans au moment du tournage et qui, fou de vitesse comme son père, devint coureur automobile. Quand l’acteur, roi du cool, dont on admire ici l’effarante photogénie et le magnétisme évident, donne le coup d’envoi du tournage, tout lui sourit. Les années 1960 constituent sa décennie dorée. Il a tourné dans Les Sept mercenaires et La Grande évasion, qui cartonnent au box-office. Puis, après L’Affaire Thomas Crown, arrive Bullitt, le film qui assoit sa légende et inscrit pour la postérité les courses-poursuites dans l’industrie du cinéma. Au faîte de sa puissance et de sa séduction, enchaînant les succès, suscitant la fascination et l’intérêt de tous, il peut faire ce qu’il veut et surtout choisir ses projets. C’est ce moment qu’il saisit pour se lancer dans un film - budgété à 6 millions de dollars - relatant sa passion pour les 24 Heures du Mans avec le légendaire John Sturges (La Grande évasion, Les Sept mercenaires) à la réalisation. Pour l’acteur, la course automobile était bien plus qu’un simple hobby. Dans les années 1960, il était pilote à part entière et, début 1962, pensait déjà à un film qui cristalliserait son implication dans ce sport. En 1966, Warner Bros abandonna Day of the Champion, sa première tentative sur le sujet (la MGM venait, en effet, de sortir Grand Prix de John Frankenheimer), ce que McQueen ne digérera pas, alimentant ainsi son obsession de lancer "le film de course automobile suprême", celui qui capterait la substantifique moelle de la discipline et dont il ne serait pas que la star, mais aussi l’auteur. Les assurances refusèrent que l’acteur soit lui-même au volant, pari bien trop risqué car l’authenticité était au coeur de sa vision et il souhaitait que les voitures soient conduites à vitesse réelle pour que le spectateur, en caméra embarquée (dispositif révolutionnaire alors) ressente l’essence-même de la course. Pourtant, réunissant la plus grande star américaine d’Hollywood, un de ses meilleurs réalisateurs (qui a jeté très vite l’éponge en raison notamment de l’absence de scénario), une équipe technique ultra compétente et une autre de mécaniciens travaillant pour les plus grands pilotes de la planète, le tournage a été une épreuve, le budget, un gouffre et le film, un semi échec. Steve McQueen y a laissé aussi son mariage, sa femme Neile s’étant lassée de ses infidélités. Après ce tournage, McQueen ne pilota plus jamais et, remarié à Ali MacGraw, se concentra sur sa carrière en tournant Papillon, Guet-apens, La Tour infernale, autant d’énormes succès au box-office. De Le Mans, aujourd’hui injustement sous-estimé, reste une expérience cinématographique particulièrement réaliste et, au final, une oeuvre que les fans de courses automobiles disent vénérer.
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