Synopsis
2048. Deux jeunes femmes quittent la terrasse ensoleillée d’une maison où, en silence, elles viennent de prendre une légère collation, et partent se promener. Un carton prévient que l’une d’elles, Ana, vit les derniers jours de sa vie. Le soir venu, Ana fait, en discothèque, la connaissance d’une autre jeune fille avec laquelle elle passe la nuit, pour se réveiller au milieu de l’après-midi suivant dans une maison où Ana passe ce qui ressemble à des jours de vacances et de farniente. Séjour au cours duquel Ana se trouvera, de manière fantasque, sans logique de continuité apparente, tantôt en présence de l’une de ses deux "petites amies", tantôt de l’autre. Ainsi s’écoulent les jours. Ana côtoie l’une ou l’autre plus qu’elle ne partage avec elles ses repas, ses nuits, de longs moments silencieux de lecture et de détente au bord de la piscine. Un jour, Ana prélève avec ses mains la mousse d’une baignoire pleine d’eau pour la déposer dans le bidet. Une nuit, à travers la porte d’une pièce, Ana épie l’une d’elles en train de se satisfaire. Cette étrange cohabitation se dégrade peu à peu ; les reliefs de leurs repas s’accumulent sur la table, le sol. L’une de ses compagnes demande à Ana de se gifler encore et encore, puis de plus en plus fort, avant d’envisager de la quitter, sans obtenir de réponse d’Ana, laquelle semble perdre l’esprit tout d’un coup, pour se heurter, en criant, aux murs d’une cellule imaginaire. Plus tôt, sur la terrasse. Ana est seule.
© LES FICHES DU CINEMA 2016
