Synopsis
Rio, 1936. Au ministère des Affaires étrangères, les autorités brésiliennes ont organisé un banquet en l’honneur de Stefan Zweig qui, avec Lotte, sa secrétaire qu’il épousera bientôt, vient de quitter l’Autriche à cause du nazisme. Peu après, à Buenos Aires, au congrès du Pen Club, Stefan affirme, lors d’une interview, la nécessité de lutter pour la paix et la solidarité avec les artistes victimes des persécutions nazies, et, persuadé que la force des idées viendra à bout de la barbarie, refuse un engagement plus ouvertement militant, au grand dam de l’écrivain Joseph Brainin. Plus tard, lors d’un second séjour au Brésil, Stefan et Lotte assistent à une cérémonie organisée en leur honneur par le maire d’un village brésilien, et qui émeut Stefan jusqu’aux larmes. Zweig et Lotte s’exilent définitivement de l’Europe en 1941 et gagnent New York. Zweig retrouve sa première épouse Friderike, avec qui il a gardé des relations amicales. Las des lettres dans lesquelles on le supplie de faire marcher ses relations pour obtenir des visas américains, il est ramené à la raison par Friderike, qui lui rappelle la détresse des personnes bloquées en Europe. Alors que la victoire de l’Allemagne semble inéluctable, il s’installe avec Lotte à Petropolis. Il y retrouve son vieil ami Feder, travaille au Joueur d’échecs et à ses mémoires, où ressortiront la nostalgie et le désespoir qui le submergent dès lors : pour lui, le monde auquel il était attaché est mort. En février 1942, il se suicide avec Lotte.
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