Gulistan, Land of Roses (2016) Zayne Akyol

Terre de roses

Pays de productionCanada ; Allemagne
Sortie en France08 mars 2017
Procédé image35 mm - Couleur
Durée86 mn
>> Rechercher "Gulistan, Land of Roses" dans le catalogue Ciné-Ressources
imprimer

Générique technique

RéalisateurZayne Akyol
ScénaristeZayne Akyol
Société de production Peripheria Productions (Montréal)
Société de production NFB - The National Film Board of Canada (Toronto)
Coproduction Mitosfilm (Berlin)
ProducteurSarah Mannering
ProducteurFanny Drew
ProducteurYanick Létourneau
ProducteurMehmet Aktas
ProducteurNathalie Cloutier
ProducteurDenis McCready
Producteur exécutifColette Loumède
Distributeur d'origine Eurozoom
Directeur de la photographieEtienne Roussy
Ingénieur du sonVincent Laroche-Gagnon
Compositeur de la musique originaleChristophe Lamarche-Ledoux
MonteurMathieu Bouchard-Malo

générique artistique

Sozdar Cudi(dans son propre rôle)
Rojen Beritan(dans son propre rôle)
Nupelda Herekol(dans son propre rôle)
Silan Doxan(dans son propre rôle)
Sozdar Cemal(dans son propre rôle)
Avasin Silan(dans son propre rôle)
Devrim Ciziri(dans son propre rôle)
Evindar Delila(dans son propre rôle)
Edessa Amara(dans son propre rôle)
Zozan Botan(dans son propre rôle)
Beritan Derik(dans son propre rôle)
Azer Pepule(dans son propre rôle)
Adar Ararat(dans son propre rôle)
Berçem Amed(dans son propre rôle)
Ronak Gever(dans son propre rôle)
Erivan Mako(dans son propre rôle)
Ahmet Rubar(dans son propre rôle)
Feride Alkan(dans son propre rôle)
Roza Sila Nuda(dans son propre rôle)
Nujin Derik(dans son propre rôle)
Binevs Batman(dans son propre rôle)
Duran Kalkan(dans son propre rôle)
Cuma Biliki(dans son propre rôle)
Rubar Teyi(dans son propre rôle)
Medya Huner(dans son propre rôle)
Viyan Dilara(dans son propre rôle)
Dayan Efrin(dans son propre rôle)
Tavin Tekosin(dans son propre rôle)
Beritan Urfa(dans son propre rôle)
Berivan Sarya(dans son propre rôle)
Serbest Zagros(dans son propre rôle)
Berivan Dersim(dans son propre rôle)
Axin Kici(dans son propre rôle)
Hevidar Devrim(dans son propre rôle)
Nuda Xemgin(dans son propre rôle)
Tirej Serhed(dans son propre rôle)
Berivan Efrin(dans son propre rôle)
Simal Dilsoz(dans son propre rôle)
Delil Cudi(dans son propre rôle)
Kendal Amanos(dans son propre rôle)
Xelil Gever(dans son propre rôle)
Simko Sorkêw(dans son propre rôle)
Dilbirin Gewer(dans son propre rôle)
Herekol Kici(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Sozdar s’adresse à la caméra. Son visage, bruni par le soleil, manque de cicatrices. Elle en voudrait davantage, de plus voyantes, qui témoignent de son engagement pour la cause. Nous sommes en août 2014, au Kurdistan. Sozdar fait partie de ces femmes, souvent très jeunes - certaines semblent à peine sortir de l’adolescence - qui ont rejoint les groupes armés révolutionnaires du PKK (le Parti des travailleurs kurdes) luttant contre les attaques des Iraniens, des Turcs et surtout de Daech. Terre de roses les suit depuis leur camp d’entraînement, dans les montagnes, au croisement des quatre territoires kurdes. Cachées dans la nature, les femmes partagent leur temps entre l’entraînement militaire, semblable à celui des hommes, et les activités quotidiennes : toilette, cuisine, entretien du potager, etc. Parfois, elles rejoignent les hommes pour des réunions durant lesquelles tous échangent sur le rôle de leur armée de guérilleros et rappellent leur dévotion au leader Apo (le fondateur du PKK, condamné à la perpétuité, qui fut longtemps le seul détenu de l’île-prison d’Imrali, en Turquie). On y rappelle aussi l’importance de la formation, de l’éducation - la défense du modèle marxiste anticapitaliste -, quand de nombreuses recrues rêvent de partir rapidement au combat. La force du documentaire de Zaynê Akyol, c’est de donner un visage à la résistance kurde, en montrant le quotidien de ces femmes sans fard. On y parle aussi bien de la différence entre les modèles de bombes (la russe, la plus efficace, se morcelle, mais les bombes iraniennes et américaines sont plus rapides...) que des bienfaits des orties sur la santé des cheveux, on plaisante avant d’évoquer le départ pour le front. Les femmes racontent leur amour pour leurs armes, ces fameuses kalachnikov venues de Russie (elles ont alors des lettres) ou de Hongrie (avec des chiffres) auxquelles elles donnent chacune un petit nom. On s’entraîne à les charger correctement mais on met le même soin à mettre son foulard fantaisie. Sozdar se confie à la caméra comme à un journal intime, elle en fait son testament. Rojen, 23 ans, raconte comment elle a quitté sa famille deux ans plus tôt, sans avoir le courage de faire ses adieux à sa mère ou à sa petite soeur Gûlistan. Comme un symbole, le film sort un 8 mars, Journée de la femme. Et Terre de roses est, forcément, un film profondément féministe. Les maquisardes kurdes se battent pour ne pas devenir les esclaves de Daech ou les femmes soumises des Iraniens, elles prennent les armes pour défendre leur pays parce qu’elles savent que les envahisseurs ne leur accorderont jamais les droits auxquels elles prétendent, qui sont les mêmes que ceux des hommes : être libre et recevoir une éducation. L’une d’elles raconte comment, dans un village, quarante femmes ont préféré se jeter d’une falaise plutôt que de finir aux mains du groupe État islamique. Les soldates partiront pour le front, à Sinjar, où le PKK s’est allié aux peshmergas pour combattre Daech. Plusieurs ne reviendront pas. Rappelons que le PKK est toujours considéré en Occident - et notamment en UE - comme une organisation terroriste.
© LES FICHES DU CINEMA 2017
Logo

Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)951
Nombre de salles de sortie (Paris)3
Nombre d'entrée première semaine (Paris)847
Nombre d'entrées première semaine (France)2368
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)12216
Nombre de salles de sortie (France)13