Synopsis
Indépendante, Félicité chante le soir dans un bar de Kinshasa. Un matin, son frigo en panne, elle fait quérir un réparateur. Tabu, un habitué du bar, s’engage à le lui réparer. Appelée en urgence à l’hôpital où Samo, son fils, a été admis à la suite d’un accident de moto, elle apprend qu’il lui faut un million de francs congolais (CDF) pour sauver sa jambe de l’amputation. La nuit, d’étranges rêves l’agitent. Une collecte s’organise. Le lendemain, en bricolant le frigo, Tabu l’enjoint de l’épouser. Elle demande de l’argent à une parente qui lui apprend qu’elle est morte, à l’âge de 2 ans, avant de renaître miraculeusement, raison pour laquelle on l’a rebaptisée Félicité. Accompagnée d’un policier, elle recouvre ce qu’on lui doit ici et là. Manquent 120 000 CDF qu’elle s’engage à payer dès le soir. Le père de Samo lui refuse son aide. Arraché le solde auprès d’un grand bourgeois, elle arrive trop tard : Samo a été amputé. Tabu et Félicité le ramènent à la maison où, comme en coma éveillé, il refuse de s’alimenter. Au bar, Tabu explique à Félicité qu’elle doit lui ouvrir son coeur. Repoussé, il s’enivre. Au matin, elle part dormir chez lui - ce dont il n’essaie pas de profiter - où elle rêve de noyade, de Tabu, et d’un okapi. Le lendemain, Samo sort de sa torpeur en présence de Tabu qui se fait rassurant. Félicité de retour, Tabu l’enlace, lui improvise une chanson tendre. À la fin de son tour de chant, elle part chez Tabu, vire la femme d’un soir auprès de laquelle il dort, et admet enfin l’aimer.
© LES FICHES DU CINEMA 2017
