Synopsis
Deborah Lipstadt, une universitaire américaine spécialiste de la mémoire de la Shoah et auteure d’un livre sur le négationnisme, est prise à partie par le négationniste David Irving alors qu’elle donne une conférence. À la suite de cet esclandre, Irving attaque l’historienne en justice pour diffamation car elle l’accuse, dans son livre, de falsifier sciemment l’histoire. L’Anglais Irving ayant déposé plainte dans son pays, le procès se tiendra en Angleterre, où la charge de la preuve incombe à la défense. Anthony Julius est à la tête de l’équipe qui défendra Deborah, et Richard Rampton plaidera. Rampton se rend à Auschwitz avec Deborah. Les questions qu’il pose au professeur Van Pelt choquent Deborah. Julius convainc Irving, qui se défendra seul, d’accepter un procès sans jurés. Suivent les jours d’audience pendant lesquels Rampton met en évidence les nombreuses « erreurs » d’Irving. Deborah voudrait témoigner et donner la parole à des survivants d’Auschwitz mais Julius est contre : Irving s’en servirait pour humilier les victimes. La fin approche. Reste la question de la motivation d’Irving : pourquoi mentirait-il ? Rampton confronte Irving à des vidéos dans lesquelles il tient des propos douteux, ainsi qu’à un extrait de son journal dans lequel il dit apprendre une chanson raciste à sa fille. La décision du juge reste imprévisible. Finalement, celui-ci rend un verdict favorable à Deborah, soulignant qu’Irving a menti sciemment par antisémitisme.
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