A la recherche des femmes chefs (2016) Vérane Frédiani

Pays de productionFrance
Sortie en France05 juillet 2017
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn
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Générique technique

RéalisateurVérane Frédiani
ScénaristeVérane Frédiani
Société de production La Ferme Productions
Société de production Francologie
Société de production Z.O.E. & Co. (Paris)
ProducteurFranck Ribière
Distributeur d'origine La Ferme Productions
CadreurVérane Frédiani
CadreurFranck Ribière
CadreurGerardo Campos
Ingénieur du sonEric Gleizer
MixeurVanesa Lorena Tate
Compositeur de la musique originaleKeren Ann Zeidel
Compositeur de la musique originaleAude Sapere
Compositeur de la musique originaleKeny Arkana
MonteurVérane Frédiani
MonteurReynald Bertrand

générique artistique

Cristina Bowerman(dans son propre rôle)
Maria Canabal(dans son propre rôle)
Elena Arzak(dans son propre rôle)
Amanda Cohen(dans son propre rôle)
Kamilla Seidler(dans son propre rôle)
Clare Smyth(dans son propre rôle)
Alice Waters(dans son propre rôle)
Sudi Pigott(dans son propre rôle)
Luc Dubanchet(dans son propre rôle)
Jacotte Brazier(dans son propre rôle)
Franck Pinay-Rabaroust(dans son propre rôle)
Anne-Sophie Pic(dans son propre rôle)
Soledad Nardelli(dans son propre rôle)
Dominique Crenn(dans son propre rôle)
Barbara Lynch(dans son propre rôle)
April Lily Partridge(dans son propre rôle)
Paz Levinson(dans son propre rôle)
Renée Richard(dans son propre rôle)
Adeline Grattard(dans son propre rôle)
Malek Laabidi(dans son propre rôle)
Cristeta Comerford(dans son propre rôle)
Victoire Gouloubi(dans son propre rôle)
May Chow(dans son propre rôle)
Yuan-Li Wang(dans son propre rôle)
Nikandre Kopcke(dans son propre rôle)
Maria Klein(dans son propre rôle)
Roberta Siao(dans son propre rôle)
Sumaya Prado(dans son propre rôle)
Jose Carlo Sanjines(dans son propre rôle)
Jose Luis Choque(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Tout amateur de téléréalité qui se respecte sait que le monde de la cuisine est essentiellement masculin. Les plus grands noms de la gastronomie sont des hommes et seule Hélène Darroze a réussi à faira sa place aux côtés des Bocuse, Troisgros et autres Robuchon. Vérane Frédiani part d’un constat simple (et hélas trivialement amené, à l’aide d’une vidéo présentant les résultats d’un moteur de recherche dont nous tairons le nom ici), celui selon lequel tous les palmarès mondiaux de la gastronomie sont monopolisés par des hommes. La voix off de la réalisatrice, parcimonieuse mais présente tout au long du film, se propose alors de répondre à la question de la sous-représentation des femmes dans le monde de la cuisine professionnelle. Pas de doute, le ton est ouvertement féministe et les questions globalement orientées, ce qui offre certains propos intéressants, lesquels finissent par imposer le constat suivant : le monde de la cuisine est historiquement, culturellement et hermétiquement masculin, comme en témoigne Franck Pinay-Rabaroust, qui évoque notamment le lien entre la franc-maçonnerie et la gastronomie. Il apparaît cependant que les femmes chefs présentées ici ne cherchent pas particulièrement à promouvoir une cuisine féminine - ou féministe -, ni à créer des réseaux de femmes comparables à ceux mis en place par les hommes. Ce sont donc davantage des portraits de femmes passionnées qui nous sont proposés ici que ceux de féministes pur jus, motivées par l’envie d’en découdre. À l’inverse, si l’homme tant décrié est un tant soit peu représenté dans le film, ici sous la forme du cliché d’un barbu tatoué en Une d’un célèbre magazine américain, là sous celle d’un invisible Bocuse (dont on apprend que sa misogynie n’était rien comparée à la jalousie de sa femme), qui brille surtout par son absence. La parole est donc donnée aux femmes, celles qui réussissent et celles qui se battent. La seconde partie du documentaire glisse vers un assemblage de témoignages de femmes du monde, illustrant l’idée que le poids de la culture et de la tradition sont un frein à la visibilité des femmes, où qu’elles se trouvent et quel que soit leur domaine d’activité. Cependant, dans cette partie du film, les propos sont moins développés, les portraits plus courts et les images plus fugaces. On aurait aimé que l’évocation d’un projet d’insertion par la cuisine en Bolivie, incarné par la cheffe danoise Kamilla Seidler, soit plus fouillée, ou que l’initiative du Ruban Bleu, un institut d’arts culinaires parisien qui donne la part belle aux femmes, soit plus détaillée. Partant d’une question assez précise (qui finit par n’être qu’un fil rouge un peu artificiel), le film étend son sujet de façon trop ample, ce qui le condamne à une certaine superficialité. La question des différences entre les manières masculines et féminines d’aborder la composition des plats, ou celui de l’approche olfactive d’Anne-Sophie Pic, étaient déjà des sujets de films à eux seuls.
© LES FICHES DU CINEMA 2017
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)1084
Nombre de salles de sortie (Paris)4
Nombre d'entrée première semaine (Paris)406
Nombre d'entrées première semaine (France)1558
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)3075
Nombre de salles de sortie (France)24