We Are X (2016) Stephen Kijak

We Are X

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France06 décembre 2017
Procédé image35 mm - Couleur
Durée95 mn
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Générique technique

RéalisateurStephen Kijak
Assistant réalisateurYasushi Miyata
Assistant réalisateurNori Matsumoto
Société de production Passion Pictures
Société de production Drafthouse Films
ProducteurJohn Battsek
ProducteurDiane Becker
ProducteurJonathan McHugh
ProducteurJonathan Platt
Producteur associéKay Ueda
Producteur associéKeiji Komatsu
Producteur déléguéPatrick Nugent
Producteur exécutifGeorge Chignell
Producteur exécutifNicole Stott
Producteur exécutifKerstin Emhoff
Producteur exécutifAndrew Ruhemann
Directeur de productionTaro Fumizono
Directeur de la photographieSean Kirby
Directeur de la photographieJohn Maringouin
MixeurTheresa Radka
MixeurAdrienne Wade
MixeurAvi Zev Weider
MixeurAdam Drakewolf
MixeurMarc Hoppe
MixeurDustin Pero
MixeurAlex Ramirez
MixeurRobert Bourke
MixeurGiles Khan
Compositeur de la musique originale Yoshiki
MonteurMako Kamitsuna
MonteurJohn Maringouin
Photographe de plateauTanya Braganti

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

S’il est un groupe de rock auquel le mot « culte » vient naturellement s’accoler sans exagération, c’est bien X Japan. On n’imagine pas, sous nos latitudes, la popularité proprement phénoménale du groupe dans son pays d’origine et même dans l’Asie entière. Depuis 1982, le heavy metal progressif flamboyant d’X Japan ne cesse de conquérir des fans à travers le monde, atteignant les 30 millions d’albums vendus. Le documentariste Stephen Kijak s’est avant tout attaché dans ce film à retracer l’histoire du groupe, de sa naissance autour de deux amis d’enfance (Yoshiki, le leader et compositeur multi-instrumentiste virtuose, et Toshi, chanteur à la voix claire et perçante) à sa reformation en 2007, jusqu’au concert au Madison Square Garden en 2014, dont la préparation constitue le fil rouge du long métrage. We are X est le cri de rassemblement du groupe et de ses fans. À mesure que le récit progresse, la célébrité grandissante de ces drôles de chevelus s’accompagnant bientôt de tragédies telles que la mort du guitariste, Hide, adulé dans son pays, puis celle de Taiji, bassiste aussi brillant qu’ombrageux, en passant par les dix ans de lavage de cerveau du chanteur par une secte, on comprend mieux ce qui lie ces foules transies au destin d’X Japan. De nombreux fans font part des vertus apaisantes et même « curatives », si l’on peut dire, de la musique du groupe. Cette musique est tout entière tournée vers l’expression de la souffrance et sa conjuration. Yoshiki, auteur et compositeur principal de la formation, tient cette inspiration, torturée mais résolument tournée vers la vie, du suicide de son père, alors qu’il n’avait que 10 ans. D’où cette rage jusqu’au-boutiste dans son jeu de batterie, et cette dualité stylistique dans la musique d’X Japan, capable du speed metal le plus agressif (les spectateurs français présents au Zénith de Paris en juillet 2011 en ont encore les oreilles qui saignent) comme de balades sentimentales aux arrangements quasi classiques. « Si ces mecs-là étaient nés aux États-Unis, ils seraient devenus le plus grand groupe de rock du monde », dit dans le film Gene Simmons du groupe Kiss. Les membres du groupe se sont inventés des personnages aussi puissants visuellement que musicalement, ce qui contribue grandement à leur charisme sur scène. Inspirés des maquillages traditionnels du théâtre japonais, mêlant inspirations « glam » (cf. David Bowie) et gothique, leurs looks comme leur musique sont à l’origine du « Visual Kei », mouvement musical (ou culturel, la question fait débat) typiquement nippon. Le documentaire, riche en archives, léché, très MTV, va vite, très vite. On aimerait passer plus de temps avec les musiciens en répétition, ou pendant des moments informels. Kijak a davantage insisté sur les témoignages face caméra, des membres du groupe bien sûr, mais également de célébrités telles que Stan Lee (il existe même un comics inspiré de Yoshiki !), Marilyn Manson ou encore George Martin, le génial producteur des Beatles. Finalement, une belle mise en bouche et en oreilles pour le public français, en attendant de crier lors d’un prochain concert : « We are X ! ».
© LES FICHES DU CINEMA 2017
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)918
Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre d'entrée première semaine (Paris)618
Nombre d'entrées première semaine (France)1269
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)5741
Nombre de salles de sortie (France)12