Synopsis
Tenmouth, 1968. À la 25e édition du Salon Nautique, Donald Crowhurst tente de vendre son Navicator, un objet de son invention permettant de trouver son chemin en mer. Il s’inscrit à un tour du monde en solitaire de six mois: la récompense de 9 000 livres sauverait son entreprise. Il l’annonce à sa femme Clare, qui s’inquiète : il n’a jamais navigué bien loin. Donald construit un trimaran. Il repousse son départ de quelques jours, attendant des rentrées d’argent de Stanley Best, son financier. Donald est interviewé. Jour du départ. Donald, en mer, tombe malade. Il pense déjà à son retour. La connexion téléphonique avec l’Angleterre est mauvaise. Aux environs du quatorzième jour, il hésite à faire demi-tour mais, finalement, maintient le cap. Le flotteur est inondé. La nuit, il fait face aux tempêtes. Le flotteur est irréparable. Il commence à mentir sur sa progression : faisant croire qu’il est à 243 miles, il bat ainsi le record historique. Plutôt que de se résigner à abandonner, il poursuit sa route, encouragé par l’engouement public et ne voulant pas décevoir sa famille. Bientôt, il ne reste plus que quatre concourants. Le 125e jour, en Argentine, il est obligé de rejoindre la terre ferme car son trimaran est endommagé. Il tombe sur un garde-côte, ment sur son identité et regagne le navire. Il est parti il y a déjà six mois. Le Sunday Times lui consacre un article. Bientôt, Don délire et entend des voix... Il est perdu en mer depuis longtemps, et meurt. Par suicide ? Endeuillée, Clare s’en prend aux médias, avides de sensationnalisme.
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