Synopsis
Bologne, 2002. La contestation de la loi travail explose dans les universités. Un professeur est assassiné à la sortie d’un de ses cours. Le groupe armé a repris le nom d’une formation qui sévissait durant les années de plomb. Marco, un ancien militant, condamné pour meurtre mais qui, grâce à la doctrine Mitterrand, vit en France depuis vingt ans, est soupçonné d’avoir commandité l’attentat. L’Italie demande son extradition. Il part se cacher dans les Landes et emmène avec lui sa fille, Viola, 16 ans. En parallèle, la soeur de Marco, Anna, enseignante, qui n’a plus de contact avec son frère et vit encore à Bologne, gère le retour de sa famille sous les feux de l’actualité, d’autant plus que son mari, juge, rêve du poste de procureur. Dans les Landes, Viola, en conflit avec son père, est tenue de se cacher le plus possible. Un jour, elle découvre que L’Express a consacré sa Une, sensationnaliste, à son père. Celui-ci décide d’accorder une contre-interview mais, à cette occasion, Viola apprend que son père entend partir avec elle au Nicaragua. Elle refuse catégoriquement. Anna doit finalement quitter momentanément son poste d’enseignante, suite aux plaintes de parents. Chez sa mère, quelqu’un jette, dans la rue, un pavé, et brise une fenêtre. Son mari refuse le poste de procureur. Les faux passeports de Viola et Marco sont prêts, mais Viola les jette par la fenêtre. En les ramassant, Marco est percuté par une voiture. Viola est accueillie par Anna et sa famille.
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