Good (2018) Patrick Mario Bernard

Pays de productionFrance
Sortie en France26 décembre 2018
Procédé image35 mm - Couleur
Durée84 mn
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Générique technique

RéalisateurPatrick Mario Bernard
ScénaristePatrick Mario Bernard
Société de production La Compagnie des Taxi-Brousse (Paris)
ProducteurPatrick Mario Bernard
ProducteurLaurent Mini
Distributeur d'origine Dissidenz Films
Directeur de la photographiePatrick Mario Bernard
Ingénieur du sonPatrick Mario Bernard
MixeurJean Maillet
Compositeur de la musique originaleRodolphe Burger
Compositeur de la musique originalePatrick Mario Bernard
MonteurPatrick Mario Bernard

générique artistique

Rodolphe Burger(dans son propre rôle)
Pierre Alferi(dans son propre rôle)
Olivier Cadiot(dans son propre rôle)
Julia Dorner(dans son propre rôle)
Jean-Luc Nancy(dans son propre rôle)
Rachida Brahmi(dans son propre rôle)
Léo Spiritof(dans son propre rôle)
Ariane Chottin(dans son propre rôle)
Michaëlle Roch(dans son propre rôle)
Léna Burger(dans son propre rôle)
Christophe Calpini(dans son propre rôle)
Alberto Malo(dans son propre rôle)
Simon Burger(dans son propre rôle)
Rachid Taha(dans son propre rôle)
Hakim Hamadouche(dans son propre rôle)
Menzi Bourras(dans son propre rôle)
Julien Perraudeau(dans son propre rôle)
Emily Loizeau(dans son propre rôle)
Moriarty(dans leur propre rôle)
Charles Berbérian(dans son propre rôle)
Philippe Poirier(dans son propre rôle)
Yves Dormoy(dans son propre rôle)
Mamur Zilotov(dans son propre rôle)
Jamal Avezov(dans son propre rôle)
Shuhrat Khlkhodjaev(dans son propre rôle)
Olivier Mellano(dans son propre rôle)
Jeanne Added(dans son propre rôle)
Ludovic Millet(dans son propre rôle)
Bruno Robbe(dans son propre rôle)
Sarah Yu Zeebroeck(dans son propre rôle)
Geoffrey Burton(dans son propre rôle)
Jérémie Cusenier(dans son propre rôle)
Sarah Murcia(dans son propre rôle)
Csaba Palotaï(dans son propre rôle)
The Spix(dans son propre rôle)
Victor Thomas(dans son propre rôle)
Antoine Kervarrec(dans son propre rôle)
Benoist Degonne(dans son propre rôle)
Steven Lecornu(dans son propre rôle)
Vincent Canevet(dans son propre rôle)
Jacques Person(dans son propre rôle)
Valérie Derrida(dans son propre rôle)
Jacques Higelin(dans son propre rôle)
Jack(dans son propre rôle)
Patrick Mario Bernard(dans son propre rôle)
Florence Vax(dans son propre rôle)
Rachida Brakni(dans son propre rôle)
Thomas Hirschhorn(dans son propre rôle)
Mathilde Girard(dans son propre rôle)
Jean-Paul Curnier(dans son propre rôle)
Ruth Rosenthal(dans son propre rôle)
Fayçal Salhi(dans son propre rôle)
Joël Theux(dans son propre rôle)
Joumana Haddad(dans son propre rôle)
Thomas Puéchavy(dans son propre rôle)
Rosemary Standley(dans son propre rôle)
Vincent Talpaert(dans son propre rôle)
Stephan Zimmerli(dans son propre rôle)
Arthur B. Gillette(dans son propre rôle)
Charles Carmignac(dans son propre rôle)
Marcello Giuliani(dans son propre rôle)
James Blood Ulmer(dans son propre rôle)
Bernardo Montet(dans son propre rôle)
Compagnie La Catalyse(dans son propre rôle)
Mansfield.TYA(dans son propre rôle)
David Thomas(dans son propre rôle)
David Thomas and Two Pale Boys(dans leur propre rôle)
Eric Truffaz(dans son propre rôle)
Mark Tompkins(dans son propre rôle)
Arnaud Dieterlen(dans son propre rôle)
Sébastien Martel(dans son propre rôle)
Noël Akchoté(dans son propre rôle)
Julien Mignot(dans son propre rôle)

Bibliographie

Synopsis

Guitariste virtuose, leader des essentiels (et hélas confidentiels, hormis le mini-tube La Chambre en 1995) Kat Onoma, auteur d’albums solo (parmi lesquels le splendide Valley Session) et co-auteur d’une poignée d’entrées indispensables de la chanson française (Fantaisie militaire de Bashung, pour lequel il créa, avec son complice Olivier Cadiot, le beau Samuel Hall ; Paramour, deuxième album de Jeanne Balibar, dont il composa la plupart des morceaux ; l’Amor Doroloso d’Higelin, qu’il produisit...), Rodolphe Burger, 61 ans, n’aura eu de cesse, par ailleurs, de multiplier les collaborations, avec Cadiot, donc, mais également, comme on le verra ici, James Blood Ulmer ou encore Pierre Alféri. C’est sur un Burger dans les cartons, sur le point de déménager, que s’ouvre le film. En toute logique, tant ce que capte ici Patrick-Mario Bernard (co-auteur, avec Pierre Trividic, de Dancing et L’Autre) semble moins la rencontre d’un musicien avec un public qu’avec des lieux - une église, un espace culturel polyvalent, des scènes plus traditionnelles... - ; ainsi, d’une salle dont Burger dit qu’elle a la particularité "d’empêcher" de jouer un morceau. De fait, il est beaucoup question d’habitat, durable, passager ou le temps d’un concert. Burger, de toute évidence, est de ceux pour qui délivrer une mélodie ne saurait suffire ; il faut encore faire sonner l’instrument, communiquer sa matérialité, l’espace dans lequel il se déploie, sa résonance dans l’air, le glissement des doigts sur les cordes. Voilà donc un film en forme de patchwork qui, plutôt que de rendre compte d’une chronologie, témoigne des itinérances créatives de Burger, d’un pays, d’une région ou d’une scène à l’autre, dresse le portrait d’un artiste seul à (prétendre) savoir où il va, de quelle performance scénique accoucheront ces tâtonnements, de quel album, ces lignes de guitare collectées au gré des résidences, des collaborations. Pas moyen de se repérer dans le temps, de savoir si trois jours ou six mois ont passé, en revanche le montage, inspiré, agrège en ce patchwork l’essence et la gourmandise créative qu’annonçaient, très tôt dans le film, un poster du Yi Yi d’Edward Yang, un vinyle du Radioactivity de Kratfwerk, la Une de Libération annonçant la mort de Lou Reed... En bout de course, le récit s’effiloche davantage encore, n’est bientôt plus qu’un amalgame de visions éparses, jusqu’à épouser la forme d’un carnet de croquis (bribes musicales, choses vues sur le bord des routes...), sans rien perdre, pour autant, de sa faculté à tirer le portrait de Burger. Que dire encore ? Que le dernier chantier en date du musicien (lequel donne son nom au film), ou plutôt "l’album par défaut" qui, aux dires d’Olivier Cadiot, en résulta (pour ne témoigner que partiellement, ne fixer qu’à l’état résiduel, l’expérience partagée) est sorti en 2017, et qu’il est, comme toujours, très beau. Et que ce film qui, en quelque sorte, l’accompagne, a le bon goût de s’achever sur un plan de Rachid Taha (avec lequel Burger fonda le collectif Couscous Clan, dont est donnée à voir une performance scénique), disparu le 12 septembre 2018.
© LES FICHES DU CINEMA 2018
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Exploitation

Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre d'entrée première semaine (Paris)290
Nombre d'entrées première semaine (France)290
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